1. Duchesse et catin (3)


    Datte: 23/02/2018, Catégories: Trash, Auteur: yannlakeu, Source: Xstory

    ... un inconnu.
    
    — Mon frère aussi vous était inconnu... Il nous dit tout..., précisa-t-il.
    
    Et il continua de se dévêtir. Je le regardais à la dérobée.
    
    — Que vouliez-vous dire par "Monsieur gardera ma sœur"?
    
    — C’est une sacrée pipeuse. Quand Monsieur est seul, elle lui tient compagnie.
    
    — Pipeuse ?
    
    — Oui.
    
    — C’est quoi ?
    
    — Le sexe dans la bouche.
    
    — Oh ! dis-je en me sentant rougir.
    
    — Il paraît que vous êtes très douée.
    
    — Mais je... je ne vous permets pas.
    
    — Bah... avec mon frère on partage tout, je vous dis...
    
    Il était maintenant complètement nu.
    
    Plus petit que son frère, très râblé, tout en muscle, couvert aussi de cicatrices et aussi blond que l’autre était brun, il ne pouvait laisser une femme indifférente. Il était d’une grande beauté, mais avait un je ne sais quoi dans l’œil qui rendait mal à l’aise.
    
    Je m’étais recroquevillée et enfouie sous le plaid pour me cacher au mieux.
    
    — Les chiens ! dit-il.
    
    Et aussitôt, les deux monstres approchèrent alors qu’ils étaient restés assis immobiles depuis qu’ils s’étaient ébroués à leur entrée dans la pièce.
    
    Le jeune Hornyman donna un ordre en patois local, et les animaux se couchèrent sur le dos. C’étaient deux mâles fortement couillus.
    
    — Caressez-les comme ça, me dit-il en me montrant comment faire.
    
    — Pourquoi ?
    
    — Pour qu’ils vous reconnaissent. Ils peuvent être... incisifs avec des inconnus. Mais là, ils vous seront toujours soumis. Ils vous reconnaîtront comme quelqu’un de ...
    ... la maison. J’ai fait leur dressage en ce sens : doux comme des agneaux, quand ils connaissent ; terribles autrement, si je veux.
    
    Je le fis, me préoccupant d’abord des circonstances qui pourraient m’amener à revenir sans danger en ces lieux, pour voir Hornyman l’aîné. Pour ce faire, je fus obligée de me déplacer et mon plaid tomba. Je voulus le ramasser, l’homme le prit et le jeta au loin.
    
    — Vous l’avez mouillé en vous séchant. Il n’est pas bon que vous le gardiez.
    
    Alors, je restai longtemps à caresser les bêtes, ce qui me permettait de ne montrer à l’homme resté debout que mon dos.
    
    Mais il ordonna aux chiens de partir. Ils se redressèrent et quittèrent la pièce en poussant la porte qui donnait vers un cellier et une écurie.
    
    Je me relevai. L’homme était devant moi, jambes écartées, sexe turgescent. Il me parut plus gros que celui de son frère et pour tout dire magnifique. Je rougis à l’idée qui me vint.
    
    Il y eut un long moment de gêne. J’étais incapable de trouver quoi que ce soit à dire et puis je crus me sortir de ce mauvais pas en disant soudain :
    
    — Vous ne pouvez pas rester comme cela. Votre sœur va revenir... que va-t-elle dire ?
    
    — Je vous l’ai dit, ma sœur est actuellement avec votre mari et ranime son ardeur... Il aime particulièrement ses gâteries. Vous pourriez m’en faire une...
    
    — Mais pour qui me prenez-vous !
    
    Et morte de honte, je me retournai, vers la cheminée pour tourner le dos au frère de mon amant, c’est-à-dire au désir.
    
    Je le ...
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