Hôtel des femmes
Datte: 24/03/2019,
Catégories:
f,
ff,
fff,
religion,
bizarre,
hotel,
douche,
dispute,
miroir,
pied,
jouet,
fantastiqu,
fantastiq,
Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe
... côté de la tienne. Tu sais, je suis très câline. Viens me rejoindre si tu veux.
Sans attendre ma réponse, elle sort de la salle de bains, enveloppée dans sa serviette qui ne cache même pas son sexe.
Je finis ma douche en pensant à ma peu farouche voisine à la peau couleur de neige, ce qui est une particularité physique qui m’attire. Quel âge doit-elle avoir ? Vingt ans, à peine, peut-être moins. J’ai l’impression qu’elle recherchait mon regard au moment de sa masturbation, et que son orgasme avait quelque chose à voir avec de l’exhibitionnisme lesbien. Tout cela m’incite à me caresser à mon tour, en espérant par contre que personne ne viendra me déranger.
Le début de l’après-midi est consacré à une balade dans le village. À la réception, je confie ma clé à la dame qui me souhaite une bonne promenade. J’en ai vite fait le tour, sans trouver aucune épicerie ni commerce alimentaire pour calmer la faim qui commence à me torturer l’estomac. Comment font les habitants pour se sustenter.
Par contre, une boutique de vêtements jouxte l’hôtel. J’entre. Le moins qu’on puisse dire est que la mode évolue lentement dans ce village, au point que je me demande, au vu des corsets, des crinolines et des châles de cachemire, s’il s’agit d’un magasin de déguisements pour un bal à l’ancienne. La vendeuse me laisse fouiller le présentoir de la lingerie. Ceux-ci me plaisent et semblent à ma taille. Elle me propose d’essayer les culottes de dentelles, des guêpières et les ...
... soutiens-gorges, des ensembles assez sensuels. Son manque de discrétion m’étonne, car elle me regarde me déshabiller complètement dans la cabine qui n’a pas de porte. En même temps qu’elle, je me vois dans le miroir. Magnifique. Il me semble même que les petites rides qui commençaient à apparaître sur mon front ont disparu, et que ma silhouette s’est affinée, comme si les cinq dernières années s’étaient effacées. Le bienfait d’une longue nuit de sommeil ?
Elle me tend un corsage, un pantacourt mauve en coton, des bottines de cuir confortables à la place des chaussures à talons hauts qui me faisaient mal aux pieds, et me suggère que garder tout cela sur moi. La gêne qui se trouvait entre nous pendant l’essayage des sous-vêtements s’est effacée. Elle semble ravie, et il me vient à l’esprit qu’elle doit passer ses journées à attendre de très rares clientes.
À la sortie, je lui propose ma carte bleue, et de nouveau, je m’entends dire que ce n’est pas la peine de payer. Quel est donc cet étrange village où l’argent n’a pas cours ? Enfin, si cela lui fait plaisir d’offrir sa marchandise ! Rhabillée à neuf comme je le suis, je n’ai plus besoin de retourner à ma voiture chercher ma valise. Mais je ne trouve aucun endroit me permettant de téléphoner, alors je m’adresse à la réception de l’hôtel où la même dame âgée semble vissée derrière le comptoir.
— Non, dit-elle : nous n’avons pas le téléphone.
— Et pas d’accès à internet non plus, de WiFi dans les chambres ? Ni de fax ? Une poste, ...