1. Vol 451 pour Paris


    Datte: 20/03/2019, Catégories: fh, fplusag, grosseins, avion, entreseins, occasion, Auteur: Mess, Source: Revebebe

    ... monsieur, lance le serveur ravi du généreux pourboire laissé sur le zinc.
    
    L’avion est bondé, plus une place disponible. J’avance difficilement dans le couloir étroit. Devant moi une femme avec deux enfants en bas âges, plutôt turbulent. J’espère que je ne serai pas assis à côté d’eux.
    
    Non, c’est bon !
    
    J’aide la mère à ranger son bagage-cabine dans le rack et continue à me frayer un chemin. 26D, mon siège. Je m’assois et ouvre de suite le journal récupéré à l’entrée de l’avion, pendant qu’autour de moi l’agitation qui précède le décollage se prolonge.
    
    — Excusez-moi monsieur, je suis assise là.
    
    Une voix d’ange, je lève les yeux : la fille de tout à l’heure ! Son sourire est étincelant.
    
    — Bien sûr.
    
    Je la laisse passer. C’est une rangée de trois sièges au milieu de l’appareil, elle vient s’asseoir à côté de moi. Bientôt rejointe par son mari qui occupe la dernière place. L’hôtesse peut bien venir me proposer une place en première classe, pour rien au monde je ne bougerais d’ici !
    
    Nous partageons le même accoudoir et je ne tarde pas à sentir son bras effleurant le mien quand elle déplie son magazine. Penchée vers son mari, elle discute à voix basse avec lui.
    
    — Mignon…
    
    C’est le seul mot que je saisis. Elle parle de moi ? C’est prétentieux, je sais, mais je ne vais pas mentir
    
    J’ai pas mal de succès avec les filles. Elles ne sont pas attirées par mon bagou, ça c’est certain. Je suis d’un naturel timide. Néanmoins, après des heures acharnées de ...
    ... torture dans une salle de musculation, j’ai réussi à sculpter un corps dont je suis assez fier.
    
    Lumière tamisée, ceintures de sécurités bouclées, l’avion décolle. Je reprends, toujours à la même page, la lecture de mon roman. Ma voisine, casque sur la tête, zappe les chaînes du petit écran de télé privatif. Je peux sentir son parfum mélangé à une odeur de monoï, sûrement un produit dont elle a enduit ses longs cheveux noirs.
    
    Soudain, je la vois, le plus naturellement du monde, passer les mains dans son dos, sous son tee-shirt et dégrafer son soutien-gorge. J’imagine que c’est pour être plus à l’aise pendant le voyage. Elle l’accroche sur dossier du siège devant elle.
    
    Début d’érection.
    
    Dentelle noire, la taille du bonnet est impressionnante, j’aperçois l’étiquette blanche qui dépasse : 85F ! Je sais, ce n’est pas très élégant, mais je ne peux m’empêcher de jeter de petits regards furtifs vers elle maintenant…
    
    Le dessin de ses mamelons apparaît sur le tissu qui se soulève à la cadence de sa respiration. Son ami n’a rien loupé de la scène, lui non plus, il se blottit contre elle et empoigne un sein tout en déposant des baisers dans son cou. Elle semble savourer puisqu’elle lui caresse la nuque en signe d’encouragement. Pourtant elle finira par repousser la main baladeuse quand la cabine retrouvera la lumière après l’extinction des consignes de sécurité.
    
    Le dîner est servi. Ma voisine me sourit quand je l’aide à attraper son plateau repas. Nous n’avons toujours pas ...
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