Sophie à l'hôpital (1) - Histoires de Sexe

Sophie à l'hôpital (1)

... un peu énervée, impossible de parler et toujours mon corps nu, mes jambes écartées, des gens habillés qui me regardent tout autour. Des demandes de rendez-vous, je dois être au service des hospitalisations, un enfer et toujours pas moyen de parler. Une salle avec une infirmière qui m’ausculte un peu partout, me palpe, me demande d’où je souffre, un de ses collègues qui n’ose établir un diagnostic, mais qui me tripote également. Bref une erreur d’aiguillage de la part de mon brancardier et l’on repart.

Mon brancardier a l’air content, pas très futé toujours, mais ça me rassure un peu. Enfin une salle où il n’y a personne d’autre que mon brancardier. Si j’ai froid? Oui mes fesses doivent être gelées, il doit me comprendre car il met ses mains dessus et me les frictionne. Tiens il frictionne mes seins aussi, alors que je n’ai pas froid en haut. Bon peut être qu’il ne m’a pas comprise. Ou peut-être qu’il veut juste me peloter. Je n’y comprend plus rien. Je tombe encore dans les pommes à ce moment-là.

C’est quand je passe sur le support froid de la table de la radio que je reprends mes esprits. Le radiologue m’interroge pour voir si je comprends ce qu’il me dit. J’arrive à bredouiller quelques mots.

-« Pour l’instant vous devez rester nue pour que l’on puisse faire les examens, tant que l’on ne sait pas ce qui cloche vous restez comme vous êtes ».

Bon c’est raté, je dois rester entièrement nue pour les examens, tout le monde peut me mater, je dois délirer. On me ...

... donne un médicament à boire, le brancardier m’aide en me soutenant, mais je sens bien ses mains qui en font plus qu’elles ne devraient. Il tire mes tétons.

La vague douleur disparaissait, mais je suis toujours sous le choc et mon intellect est en panne.

-« Vous restez avec moi pour la manipuler ».

Là, je comprends que le radiologue a besoin du brancardier pour me bouger. Je suis tournée, retournée, sur le côté, sur le ventre, sur le dos, dans toutes les positions, une jambe en l’air, le bras en bas, je ne sais plus où je suis. En me bougeant dans toutes les positions, ils doivent avoir une vue de mon corps jusque dans les moindres détails. Je crois même sentir des doigts qui s’égarent sur mon sexe. Mais comment en être certaine, je suis en état de choc. Ce qui est réel c’est l’humidité de mon vagin que je ressent nettement, ainsi que le gonflement de mon clitoris.

Le verdict me sort de mon inconscience : mes deux bras sont cassés, j’ai un traumatisme crânien et pour finir ma hanche gauche est luxée. Le radiologue m’explique que je vais avoir un plâtre sur chaque bras, de l’épaule au poignet, une contention au niveau du bassin pour tenir ma jambe gauche en extension latérale et pour mon crâne, direction le scanner. Il m’explique tout cela en me palpant l’endroit dont il me parle, ses mains dansent sur mon corps nu.

Le brancardier me véhicule jusqu’à l’endroit où j’ai été lavée et je retrouve l’aide-soignant qui jovialement me souhaite un bon retour chez lui. Je le ...