Sophie à l'hôpital (1) - Histoires de Sexe

Sophie à l'hôpital (1)

Le cours d’économie était plus long que d’habitude, l’amphithéâtre était plein. J’avais fait la fête la nuit dernière, j’étais fatiguée et pressée de rentrer dans mon studio pour me reposer. Même à 19 ans passés, une nuit de 2 heures est très insuffisante pour suivre des cours toute la journée. Je récupérai mon vélo et pris au plus court par l’avenue de la République, le sens interdit qui me faisait gagner un quart d’heure.

Mal m’en prit, une camionnette arrivait en sens inverse et le conducteur ne pouvait m’éviter à la sortie du virage, quand il me vit en face de lui. Un grand bruit, un choc simultané et je me retrouvai affalée sur la route.

J’ai glissé sur l’asphalte et tout le côté gauche me brûle, mes habits sont à moitié en lambeaux, le conducteur de la camionnette me porte les premiers secours et appelle les urgences. Je trouve le temps long, j’ai mal mais j’ai aussi beaucoup de difficultés à parler et à réaliser ce qui m’arrive.

Dans l’ambulance on me pose des questions, on me pique le bras, je n’arrive pas à rassembler mes esprits et je vois dans les yeux du médecin que mes réponses sont incompréhensibles, voir même un rien rigolotes.

Je perds connaissance en arrivant aux urgences, de fait je me réveille sur un brancard inconfortable et complètement ankylosée. Je suis dans un couloir, je vois très bien les tuyaux des perfusions qui arrivent dans chacun de mes bras, mais je ne peux pas bouger mes doigts.

Seules mes jambes semblent pouvoir encore ...

... réagir, mais ma hanche gauche est bloquée.

Je n’attends pas longtemps pour qu’un brancardier m’emmène dans ce qui semble être une salle près des chambres. Il me confirme que j’allais être prise en charge, mais que je devais faire ma toilette, car j’ai été traînée sur le sol et qu’il devait faire en sorte que ma peau soit complètement aseptisée pour les radios et les éventuels examens.

Dans la salle il y a un autre homme, probablement un aide-soignant, il donne des instructions au brancardier, tous les deux entreprennent de me lever du brancard pour me déposer sur une espèce de table en faïence, munie d’un robinet, d’une douchette et d’un système d’évacuation. Je me crois dans une morgue avec un médecin pratiquant sur mon corps une autopsie.

Ça ressemble à ce que l’on peut voir chez les toiletteurs canins pour tondre et laver les chiens. Sans pitié pour mes affaires (un jean tout neuf à 120 euros !) les deux hommes découpent mon pantalon et mon t-shirt de chez Levis. Afin de me manipuler le minimum possible, ils coupent en plusieurs morceaux. Ils tailladent ici et là pour qu’enfin je me retrouve en slip et en soutien-gorge. Mes vêtements découpés en petit tas au sol faisaient peine à voir.

Bien évidemment ils ne s’arrêtèrent pas en si bon chemin, coupent mon soutien-gorge entre mes seins et les bretelles sur mes épaules afin de pouvoir le tirer délicatement sur le côté. Ma culotte subit le même sort, coupée de chaque côté de mes hanches il ne reste plus qu’à tirer sur ...