Surtout, ne pas se fier aux apparences
Datte: 13/03/2019,
Catégories:
fh,
vacances,
cérébral,
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
pénétratio,
amiamour,
occasion,
prudes,
Auteur: Alex2, Source: Revebebe
... savais qu’elle la considérerait terminée dès le lendemain matin et je craignais qu’elle en souffre comme moi. Je savais qu’elle allait regretter d’en rester là, mais la soudaineté et la brièveté de ce qui nous était arrivé devait en limiter l’enracinement affectif. Elle me regarda comme elle le faisait toujours, avec une infinie tendresse. À ce moment, elle était complètement nue et jamais elle ne m’était apparue aussi belle. Je ne me souviens pas exactement mot à mot de ce qu’elle m’expliqua, mais elle le fit si bien, avec des mots simples et si intelligents, que j’en ai gardé en mémoire l’essentiel :
— Ce n’est pas à cause de Jean, mon mari, que notre aventure me préoccupe ; c’est en raison de l’opinion que tu peux avoir de moi et de mon comportement. Ne crois pas que je sois assez suffisante pour penser que tu te remettras difficilement de cette séparation après les heures passées ensemble qui, j’espère, te laisseront un souvenir sans la moindre tache. Je dois te dire que c’est la première fois de ma vie que je fais l’amour avec un homme en l’ayant vu si peu auparavant. Nous avons chacun notre vie et ce ne sont pas les mêmes. L’une et l’autre doivent rester intactes, et surtout enrichies par ce que nous avons vécu. Lorsqu’il ne restera plus dans ta tête que l’écume de cette histoire, que penseras-tu de moi ? Je veux que tu me comprennes. J’aime Jean. La façon dont tu m’as connue pourrait t’en faire douter, mais c’est un fait : j’aime mon mari. C’est un homme attentif ...
... et merveilleux, et un amant que toute femme souhaiterait avoir. Nous faisons l’amour divinement. Alors, que s’est-il passé ? Je le sais et j’en ai peur.
Jean et moi, nous nous sommes connus très jeunes et nous nous sommes aimés immédiatement. Il m’a tout appris de l’amour, et j’ai tout aimé. Il y a deux ans, alors que j’étais seule à Concarneau, j’ai eu un coup de folie. J’ai rencontré un soir en me promenant sur la plage un homme que je ne connaissais pas. Il cherchait un restaurant, je le lui ai indiqué. Il était sympathique et très bel homme. Le lendemain à la nuit tombante, je l’ai revu sur la plage. J’ai eu brutalement une envie folle de baiser avec lui… Je sais maintenant qu’on ne peut pas résister à une telle pulsion, et je n’ai pas résisté. C’était la première fois qu’un autre homme me pénétrait, car il s’agit bien de cela, le mystère fascinant de l’inconnu ressenti un jour ou l’autre comme un fantasme lancinant par toute femme mariée. Sexuellement, il m’a saturée de plaisir, au point que je n’en ai conçu aucun remords. Jean n’est pas en cause : c’est moi seule. Il m’arrive d’avoir des flambées de désir presque incontrôlables. Ce sont la nouveauté et l’inconnu qui me fascinent. C’est très rare, mais quand je désire un homme, c’est mon corps et le plaisir qui lui est promis qui décident à ma place. Je me sens très vulnérable. Quand je t’ai dit que tu étais le premier homme en-dehors de Jean avec lequel j’ai fait l’amour, c’est vrai, car avec l’autre j’ai baisé. Et ...