1. Juste une graine


    Datte: 22/02/2018, Catégories: f, ff, jeunes, fépilée, essayage, Voyeur / Exhib / Nudisme Auteur: Claire Obscure, Source: Revebebe

    ... je ne peux m’empêcher de regarder ses fesses. Juste avant de refermer la porte et de les soustraire à ma vue, elle me dit :
    
    — Personne n’a plus le droit au bonheur que toi, ma grande. Alors, continue à le prendre. Garde-le ; garde-le bien au chaud pour toi, rien que pour toi.
    
    La porte claque.
    
    Les vannes sont ouvertes en grand ; à genoux, je pleure, je pleure des minutes entières. J’ai enfin compris, j’ai tout compris. Oh Valérie… Ma Valérie !
    
    Bonheur, malheur, bonheur, malheur. Mais combien de cadeaux faut-il encore que tu me fasses ? Je te dois la vie, je te dois tout. Et je suis là comme une cruche dans ma robe.
    
    Je cours, j’essaie de la rattraper ; je suis pieds nus mais je m’en fous.
    
    Trop tard : elle est partie.
    
    Mais moi aussi je peux t’offrir un cadeau. Pas un cadeau d’adieu ; juste un petit cadeau d’au-revoir et à très bientôt.
    
    Je retourne toujours en courant vers mon immeuble ; j’ai de la chance : quelqu’un sort au moment où j’arrive. J’étais partie sans mes clefs. Il ou elle, je ne sais pas, me regarde passer comme une furie.
    
    Je n’ai pas franchi la porte des escaliers que j’ai déjà jeté ma robe loin derrière moi. Plus jamais je ne te porterai, sale traîtresse !
    
    Je fouille mon sac, en sors mon téléphone portable. Je cours toujours, vers l’ascenseur. J’appuie frénétiquement sur le bouton. Il arrive, je me jette dedans.
    
    Je me prends en photo, une fois, deux fois, dix fois. De face, de profil, de dos ; je m’arrange pour que sur les photos on me voie en double exemplaire avec l’aide du miroir.
    
    J’ai appuyé sur le bouton du rez-de-chaussée. Je continue à me mitrailler, devant les boîtes aux lettres. J’envoie toutes les photos que je peux sur le portable de Valérie.
    
    La première photo était accompagnée de ce message :
    
    J’attends, toujours nue au milieu du hall d’entrée, en pleine journée. J’attends désespérément une réponse.
    
    Elle arrive enfin :
    
    À suivre…
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