Juste une graine
Datte: 22/02/2018,
Catégories:
f,
ff,
jeunes,
fépilée,
essayage,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Auteur: Claire Obscure, Source: Revebebe
... cale le manteau contre la fenêtre, fragile écran pour mon reste de pudeur. Mon pull et mon tee-shirt se retrouvent très vite sur le siège. Valérie jette un coup d’oeil en arrière.
— Profite ; t’as le droit à quelques secondes de bonheur encore !
Visiblement, elle veut aussi profiter : sa main passe sous les manches et je n’ai aucun doute sur le petit plaisir qu’elle est en train de s’offrir. Je m’attribue aussitôt mes 17 ou 18 points manquants ; je ferme les yeux et mes mains s’activent à leur tour dans leur ronde favorite : la droite sur mes seins, la gauche sur mon pubis. Je perds le contrôle ; il n’existe de nouveau plus rien, rien que moi et mes doigts. Sur un plan purement érotique, mon cerveau sait que je suis nue, devant une copine, dans un bus ; mais les yeux toujours fermés, la situation n’est plus qu’un rêve au pouvoir hautement électrisant. Je me masturbe de plus en plus fort ; le plaisir monte, monte… Je mords mes lèvres ; je crois que j’enfonce trois ou quatre doigts dans mon vagin, et je gémis, fort. L’orgasme est imminent ; j’ouvre les yeux sur le beau visage de Valérie : ses yeux bleus sont dilatés, sa langue passe frénétiquement sur ses lèvres. Je lui murmure :
— Je jouis ; c’est bon. C’est bon… C’est si bon !
Je n’ai pas remarqué que le bus s’est de nouveau arrêté et que de nombreux passagers sont en train de monter. Valérie se réveille avant moi :
— Grouille ; ton manteau !
Je tressaille, pas encore remise ; j’enfile mon manteau, le ...
... reboutonne vaguement. Valérie a récupéré nos affaires, s’est assise, le gros paquet de vêtements camouflant vaguement ses cuisses.
— Alors, toi, t’assures ! s’exclame-t-elle en remettant ses chaussures.
— Tu peux parler… dis-je, toujours sur mon nuage.
— Debout ! Le prochain arrêt, c’est le tien.
Je me lève et un peu plus consciente, je rectifie mes boutons. Je me dirige vers la porte du bus, Valérie sur mes talons.
La marche jusqu’à mon immeuble se passe presque normalement. Valérie a tout de même préféré se mettre plutôt sur mon côté, légèrement en arrière, longeant de près le mur. Elle tient tous nos vêtements entre elle et moi. Je la sens un peu nerveuse quand même. La conversation se réduit au minimum. Heureusement, il n’y a pas de rue à traverser, mais Valérie attire quand même bien des regards.
Dès que j’ai ouvert la porte d’entrée de l’immeuble, Valérie se détend et pousse un « pfiou » de soulagement.
— C’était chaud, quand même ! Quand je faisais ça, avant, c’était toujours avec mon copain, et la nuit.
— Tu te baladais comme ça la nuit ?
— Naaan ! En fait, on se trouvait une impasse bien tranquille ou un truc comme ça. Je me mettais à l’extrémité, et Pierre se mettait à l’entrée pour faire le guet. Je devais déposer mes fringues. En général, une robe légère – on faisait ça en été – et je devais marcher vers lui. J’avais le droit de faire le demi-tour en courant.
— Et lui, il faisait quoi ?
— À part bander ? Rien. C’est pour ça que je l’ai largué, ...