1. Juste une graine


    Datte: 22/02/2018, Catégories: f, ff, jeunes, fépilée, essayage, Voyeur / Exhib / Nudisme Auteur: Claire Obscure, Source: Revebebe

    ... qu’elle propose à ma bouche. Vu l’ardeur qu’elle met à lécher mon clitoris et à enfoncer sa langue dans ma chatte, mes regrets sont vite oubliés.
    
    Elle jouit très bientôt et me mord gentiment le sexe. Elle se relève et m’aide à en faire autant. Elle m’embrasse tendrement ; sa langue fouille ma bouche pour trouver la mienne et je retrouve la saveur de ma liqueur intime sur ses lèvres.
    
    — Viens, me dit-elle.
    
    Elle m’amène jusqu’à ma chambre, m’allonge sur le lit. Sa bouche est partout, sa langue lèche le creux de mes oreilles, mes lèvres, mon cou, mes seins, mon ventre, retrouve le chemin de mon clitoris. Ses mains caressent mes seins, mes fesses ; ses doigts me pénètrent dès que sa langue abandonne mon vagin. Je tiens sa tête serrée contre mon pubis, et je lui crie presque :
    
    — Encore, encore Valérie, fais-moi jouir.
    
    Et elle me fait jouir.
    
    Jusqu’à minuit, nous nous sommes donnés du plaisir. Nous avons mangé, nous servant de nos seins et de nos pubis comme assiettes, de nos vagins comme de verres. Les doigts étaient tacitement interdits. Nous nous sommes endormies. Sa main caressant mes cheveux, ma joue posée sur son pubis. Je crois que j’ai laissé mes doigts en elle toute la nuit.
    
    4 avril 2012
    
    Le petit jour a réveillé Valérie avant moi. Quand je me réveille, je suis seule et cela me procure un instant de panique et de peur. Mais je l’entends qui s’agite dans la cuisine. Cette peur ! Non, je ne veux pas. Je ne veux plus.
    
    J’ai l’odeur de mon amie sur les ...
    ... doigts. C’est plutôt d’ailleurs nos odeurs mêlées. Mais non, ce n’est pas possible…
    
    J’enfile la première robe trouvée dans mon placard. Il me faut aller à la cuisine.
    
    Valérie est toujours nue et prépare le petit-déjeuner. Elle sourit et chantonne.
    
    — Ben, tu t’es habillée ? Qu’est ce que tu fous, ma belle ? Allez, en tenue pour le petit-déj’. Il y a de la confiture ! Tu ne voudrais pas te salir ?
    
    J’ai la gorge nouée.
    
    — Valérie, c’est… c’est pas possible.
    — Quoi, t’es pas lesbienne ? T’inquiète : on dira que t’es bi !
    
    Elle essaie de plaisanter, mais son sourire a disparu.
    
    — Je ne peux pas, et je… je ne peux pas t’expliquer pourquoi.
    
    J’ai les larmes aux yeux. Elle aussi.
    
    — D’accord, d’accord. Je comprends, tu n’es pas prête. Je comprends. C’est trop tôt. Je vais te laisser, ma grande.
    
    Elle semble anéantie. Le suis-je autant qu’elle ? Sans doute plus.
    
    Elle passe devant moi, dans le couloir ; elle cherche ses affaires parmi les miennes. Elle ne retrouve que ses chaussures, son pantalon et son blouson. Pas de débardeur : il a dû tomber pendant que je courais derrière elle.
    
    Elle ne se rhabille pas. Elle laisse retomber ses vêtements et couler ses larmes. Elle se précipite vers moi, me tient les joues dans ses mains et, sur la pointe des pieds, me pose un bisou sur le front. Elle ne dit rien. Elle me tourne le dos, récupère ses affaires et sort de l’appartement, dont la porte est restée ouverte toute la nuit.
    
    Elle me tourne toujours le dos, et ...