1. Se coucher tard nuit


    Datte: 12/03/2019, Catégories: f, fh, vacances, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation conte, plage, Auteur: Katzou, Source: Revebebe

    ... par ses orgasmes.
    
    Le froid la réveilla. Le soleil se couchait.
    
    Elle avait dérivé et s’était éloignée de la plage. Pire, elle s’aperçut que son maillot avait disparu. Elle se retrouvait nue sur sa planche. Comment allait-elle rentrer ? Elle était venue sur la plage sans rien emporter, ni serviette ni sac, seulement son tube de crème solaire et ses lunettes de soleil.
    
    Elle avait adoré marcher ainsi, libre, sa planche jaune vif sous le bras. Son bronzage ressortait d’autant mieux et elle s’était excitée sous les regards affolés des ados qu’elle avait croisés.
    
    Elle se souvenait de photos qu’elle avait vues sur des revues pour hommes et son reflet dans une vitrine, près de la plage l’avait confrontée à son souvenir, elle posait, effrontée et audacieuse, arrogante et affolante et cela lui plaisait.
    
    Mais elle portait quand même un semblant de maillot…
    
    Elle plongea dans l’eau tiède et chercha sans conviction son maillot.
    
    Elle le regretta, c’était un triangle assez fin de tissu rouge vif, fin et doux au toucher, une cordelette le retenait sur ses hanches et en faisait le tour. Elle s’était regardée dans une glace, dans l’intimité de sa chambre, une après-midi d’orage, un jour chaud et moite.
    
    Là, elle avait écarté en grand ses cuisses et avait vu le tissu qui sans vergogne disparaissait entre ses lèvres les révélant plus que les masquant… Elle devait se raser totalement sinon tout se voyait, encore plus impudique…
    
    Elle regretta sa perte, d’autant qu’elle ...
    ... avait choisi un maillot de marque et les quelques grammes qu’il pesait avaient pourtant soulagé ses économies avec rapidité. Elle s’assit et réfléchit.
    
    Le soleil se couchait, elle pourrait attendre un peu et tenter de rentrer comme elle était, dans la demi-obscurité. Elle viserait au plus court, la plage la plus proche de l’endroit où elle logeait. On ne la remarquerait certainement pas et de toute façon, elle n’avait pas le choix.
    
    Elle distinguait à peine les lumières de la station balnéaire au loin. Carole se dirigea en pagayant vers la plage, couchée sur son esquif.
    
    C’était épuisant, le vent la poussait vers le large. Elle ressentit bientôt des crampes dans les bras et s’aida de ses jambes. Elle fut obligée de se reposer et son retour vers la plage prit beaucoup plus de temps que prévu. Elle poussa donc la planche pendant de longues minutes, luttant contre le temps, car le soleil se couchait et l’obscurité envahissait la mer. Il faisait noir quand elle toucha enfin le fond sableux.
    
    Elle fut soulagée, car elle ne pensait pas réussir, un temps une angoisse l’avait saisie et transpercée comme une lame de couteau. Il était temps, car la peau fine de l’intérieur de ses cuisses était irritée par le sel et le frottement continuel contre le plastique rugueux.
    
    De plus elle s’aperçut que l’eau de mer brûlait ses muqueuses, sollicitées lors de ses caresses folles et elle désirait avant tout une bonne douche d’eau douce. La plage était déserte, mais elle devrait traverser ...
«1234...10»