1. Private joke


    Datte: 12/03/2019, Catégories: fh, hplusag, hagé, jeunes, profélève, école, revede, jeu, conte, portrait, pastiche, Humour revebebe, f+prof, Auteur: Charlie67, Source: Revebebe

    ... sodomiser deux à trois fois par chapitre, mais là, rien. Vous avez sûrement raison, il faut savoir varier.
    
    Charlotte s’installait d’autorité dans le rôle de critique du romancier. L’auteur apprécia cette collaboration qui l’obligeait à prendre une direction moins bestiale.
    
    Un soir, elle lui dit :
    
    — Votre François, c’est un vrai bourrin, je croyais que vous vouliez un chapitre romantique.
    — Oui, certes, qu’est-ce qui ne va pas ?
    — Vous avez vu comme il lui bouffe le clito ? Ça fait vachement mal comme cela !
    — Ah ?
    — Oui, je vais vous montrer.
    
    Charlotte déboutonna son jean et le descendit à mi-cuisses. Sa sage culotte de coton suivit le même chemin.
    
    — Vous voyez, Monsieur, il faut commencer par… cuisse… lèvre… clito… revenir… entrée vagin… !
    
    Monsieur le professeur Dupon n’entendait plus rien, juste la douce voix de Charlotte qui psalmodiait des mots.
    
    Monsieur le professeur Dupon ne voyait que ce mignon conin, tout frais, tout rose et surmonté de ce triangle blond-roux.
    
    Cette proximité et leurs conversations finirent bien évidemment par chauffer les sangs du professeur. Monsieur le professeur Dupon prit un soir son courage à deux mains et Charlotte dans ses bras.
    
    — Charlotte, je t’aime.
    
    L’étudiante partit d’un grand rire.
    
    — Mais non, Monsieur, vous ne m’aimez pas. Vous avez juste envie de me sauter.
    — Mais si, Charlotte, je t’assure, je t’aime.
    — Moi aussi, je vous aime bien, mais on ne va pas se marier. On fait ça où ?
    — Euh, quoi ?
    — ...
    ... Ben, me sauter. Vous préférez sur le bureau ou dans un lit ?
    — Euh… !
    — Vous avez un préservatif, j’espère ?
    — Euh, non.
    — Alors, c’est non.
    — Ah ?
    — Oui !
    — Et si je m’en procure ?
    — Alors, c’est oui.
    — Ah ?
    — Oui ! (Doublon ? Non, c’est fait exprès !)
    
    L’intransigeance de la jeune femme le mortifia, mais il entrevit une telle félicité à prendre prochainement possession de son corps qu’il n’en dormit plus. Il se rendit aussi compte que ses érections posaient problème. Il s’en ouvrit donc aux praticiens compétents et très éloignés de son domicile. Il n’osait pas demander la chose à son médecin traitant. Deux semaines plus tard, muni des précieuses protections et du fortifiant nécessaires, il décida de passer à l’action.
    
    Ce soir-là, il prit deux pilules et commença à caresser l’objet de sa fierté. Avec l’aide de la chimie, il prit rapidement une forme enviable. Une fois la protection posée, il appela Charlotte.
    
    Quand elle entra dans le bureau, elle regarda le vit tendu, et dit :
    
    — Ah, pas mal ! Vous prévoyez ça pour ce soir ?
    — Oui, Charlotte, mon amour, j’ai envie de toi !
    — Pas possible, ce soir !
    — Ah ?
    — Oui.
    — Mais pourquoi, mon amour, ma chérie ?
    — C’est pas la bonne période.
    — Ah ?
    — Oui !
    — Et c’est quand, la bonne période ?
    — Quand je n’ai pas mes ragnagnas.
    — Tes quoi ?
    — Mes ragnagnas, mes clottes, le débarquement des Anglais, mes règles ; vous connaissez, j’espère ?
    — Oui, Charlotte, je connais, mais mon amour, j’ai tellement envie ...
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