Private joke - Histoires de Sexe

Private joke

... bien sûr tous les records et s’inscrirait en tête du top des auteurs. Il savourait par avance les éloges dithyrambiques de ses admirateurs en dédaignant les remarques fielleuses des jaloux de son art.

L’enseignant en était au quatrième chapitre du premier épisode. Il le relisait, particulièrement satisfait.

Il était content de la finesse érotique de la scène.

La lecture répétée de ce passage éveilla en lui une douce chaleur que seule une saine et vigoureuse masturbation pourrait soulager. Après un coup d’œil vers la porte, il sortit de son pantalon le membre le plus cher de son anatomie. D’un ample et énergique mouvement de la main, il parvint à en extraire rapidement la… substantifique moelle. Voulant faire disparaître des éclaboussures révélatrices sur son pantalon, il se leva, partit à la recherche de mouchoirs et resta figé.

Charlotte se tenait dans l’encadrement de la porte.

— Pardon, Monsieur, désolée de vous déranger, mais il n’y a plus de couches-culottes pour Pélagie. Savez-vous s’il y a une réserve ?

Monsieur le professeur Dupon, soucieux de ne pas choquer l’innocente et chaste étudiante, mit ses deux mains devant son sexe pendouillant de sa braguette. Il adopta la démarche du crabe pour passer devant elle en lui tournant le dos.

— Euh, oui, … euh, oui bien sûr, j’en cherche, Charlotte.

Il profita de cette absence pour remettre de l’ordre dans sa tenue et reprendre une contenance digne. À son retour, il eut la surprise de voir la jolie ...

... fille penchée sur l’écran de son ordinateur.

— Voilà les couches, Charlotte.

Elle les prit et dit en sortant de la pièce :

— Merci, Monsieur… Intéressante, votre histoire.

Monsieur le professeur Dupon en fut tout retourné. Il s’était toujours efforcé par une conduite exemplaire à faire barrière au vice et à la dépravation, à protéger la jeunesse qui lui était confiée. La pauvre jeune fille, l’a-t-il traumatisée ?

Pour l’intervention suivante de Charlotte, il prit soin de fermer la porte de son bureau. Le chapitre six était terminé, il le trouvait très bon.

C’était très, très bon, cela montait en intensité.

Trois petits coups à la porte. Il savait que c’était Charlotte. Il se leva donc pour lui ouvrir.

— Excusez-moi, Monsieur, je voulais vous demander si je pouvais lire la suite de l’histoire.

Devant son silence médusé, elle passa devant lui et s’installa derechef devant l’écran. Monsieur le professeur Dupon était là, les bras ballants, à regarder sa jeune élève lire son texte. Une fois terminé, elle se tourna vers lui.

— Dites, Monsieur, votre Larissa a la bouche drôlement musclée.

Le professeur, sortant de sa léthargie, lui répondit :

— Euh, pourquoi ?
— Ben, douze pipes, ça prend au minimum une heure. Moi, après dix minutes j’ai mal à la mâchoire.

Il regardait la jolie jeune fille avec des yeux ronds.

— Votre chapitre est terminé ?
— Euh, oui, quelques retouches, c’est tout.
— Ah oui, dit-elle pensivement. D’habitude Larissa se fait ...