Private joke
Datte: 12/03/2019,
Catégories:
fh,
hplusag,
hagé,
jeunes,
profélève,
école,
revede,
jeu,
conte,
portrait,
pastiche,
Humour
revebebe,
f+prof,
Auteur: Charlie67, Source: Revebebe
... »
Monsieur le professeur Dupon était marié. Il a été très amoureux de madame Dupon et pour cause, sinon il ne l’aurait pas épousée. Les débuts ont été torrides et l’inventivité de monsieur Dupon était sans limites. Nous ne nous étendrons pas sur le sujet au risque de ternir la réputation de sérieux d’un intègre professeur d’université. De cette union naquit une fille, Marie-Caroline, au physique aussi attrayant que son caractère est difficile. Cette particularité était à ce point exacerbée, qu’à part ses parents personne ne la supportait. Et encore, monsieur le professeur Dupon faisait avec. Il redoutait par-dessus tout les efforts conjugués de madame et mademoiselle Dupon pour lui pourrir la vie. Mademoiselle Dupon, consciente que son illustre lignée risquait de s’éteindre avec elle, décida à quarante ans de « faire un bébé toute seule ». Ainsi naquit Pélagie.
La mère et la fille, soucieuses de leur santé et de leur ligne, décidèrent qu’à partir de cette rentrée, elles iraient trois soirs par semaine s’entretenir dans un club de gym, laissant bien évidemment la mouflette aux bons soins du papy. Monsieur le professeur Dupon applaudit des deux mains à cette vacance, car il se voyait déjà dégustant sur Internet ces mille-et-une histoires cochonnes qui ravivaient ses ardeurs de mâle. Il n’en redoutait pas moins le problème couche-culotte. Il aimait sa petite fille, mais pas au point de « mettre les mains dans le cambouis ». Avec l’accord de la gent féminine, il se mit ...
... donc en devoir de chercher une baby-sitter. Une affichette avec une demande dans ce sens fut apposée dans le forum du campus.
À la fin du cours, une jeune fille s’avança vers monsieur le professeur Dupon pour candidater à ce poste. Ne désirant pas prendre la responsabilité de l’embauche, rendez-vous fut pris pour le soir même avec le triumvirat Dupon. Charlotte, car il s’agit d’elle, se présenta ponctuellement à ce rendez-vous. Elle fut minutieusement examinée par la partie féminine de la trinité familiale. Tout y passa, de la tête jusqu’aux pieds. Elle portait comme à son habitude un jean et desConverse, un polo blanc et un blazer bleu. Ses cheveux blond-roux dégoulinaient sur ses épaules en une cascade frisottante et hirsute. Elle ne portait ni maquillage ou bijoux, ni piercings ou tatouages. L’archétype de la jeune étudiante sérieuse et réservée. Sa demande d’être reconduite à la fin de son service pour ne pas risquer de faire une mauvaise rencontre ainsi que ses rougeurs et son air timide finirent d’emporter l’adhésion de ces dames.
Charlotte commença le lundi suivant, et un mois après donnait encore et toujours entière satisfaction. Monsieur le professeur Dupon s’en trouvait aussi très satisfait. Mais pas pour les mêmes raisons. Tout ce temps disponible, il pouvait le passer sur Internet et sur son site salace de prédilection. Il allait concrétiser son rêve le plus cher : écrire une histoire érotique en cinquante épisodes qui révolutionnerait le site. Il pulvériserait ...