Encore des photos
Datte: 10/03/2019,
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Auteur: Petit bouquet, Source: Revebebe
... qu’elle n’a pas beaucoup d’amis en dehors de son cercle professionnel ; qu’elle a un goût prononcé pour l’exhibitionnisme (enfin oui mais non, pas trop prononcé quand même) ; qu’elle a déjà fait l’amour avec une femme à l’une ou l’autre reprise, mais « rien de tel qu’un homme » ; qu’elle est plus ou moins en planque dans l’appartement d’à côté ; qu’elle est sur une enquête qui concerne des Russes et la traite des blanches…
Nous parlons beaucoup tous les deux. Je me suis rarement autant confié, à qui que ce soit. Et c’est bon. Nous buvons aussi pas mal. Ma tête commence à tourner quelque peu. Le débit de nos paroles devient plus lent. La bouche pâteuse. Un peu avant minuit, elle me dit :
— J’ai passé une excellente soirée.
— Moi de même.
— Mais je commence à fatiguer. Je vais rentrer chez moi. J’espère qu’on pourra se revoir !
— Évidemment, ai-je presque crié.
— Je t’appelle, très vite. Tu es libre dans les jours qui viennent ?
— Oui. J’ai une visite chez l’orthopédiste la semaine prochaine pour enlever ce foutu plâtre.
— Ha, cooool…
— Comme tu dis.
— OK. J’essaie de dégager du temps ce week-end. Ça te va ?
— Au plus vite au mieux.
Elle m’embrasse chastement de nouveaux et me quitte.
—o–o—
Délivrance ! On m’a retiré le plâtre ce matin. Je vais devoir marcher plusieurs jours avec des béquilles… ma jambe a littéralement fondu. Et faire de la rééducation aussi. Par contre, plus de fauteuil roulant. Quel plaisir de retrouver une certaine mobilité. Pas ...
... question de conduire, évidemment, mais je peux me déplacer en taxi. On a du mal à imaginer de ce que c’est que de se trouver prisonnier dans un endroit comme un appartement. Je comprends mieux les détenus qui pètent un câble !
Arrivé devant chez moi, j’ai envie de faire un saut chez Catherine. Mais une conversation que nous avons eue me revient en mémoire. « N’essaie pas de rentrer en contact avec moi… avec le métier que j’ai… ». Sa phrase est restée en suspens, et j’ai bien compris que je n’avais pas à discuter. Mais je peste un peu… ça fait plusieurs jours que je ne l’ai pas vue. Juste un coup de fil, avant-hier. « Désolée, j’ai beaucoup à faire. » Bon-tant-pis. De toute façon, je n’ai pas vraiment le choix.
Chez moi, je dépose mon portefeuille et mes clés sur la petite commode de l’entrée, comme à mon habitude et puis… Et puis, je sens une odeur qui me gêne. Non, ce n’est pas de le gêne… je ne sais pas comment expliquer. Une odeur suave, épicée… féminine ? Je renifle à plein poumon pour essayer d’en découvrir l’origine. Et mon nez me mène au séjour. Catherine est là, installée dans mon canapé, souriante, mais les traits un peu tirés.
— Mais alors, qu’est-ce que tu fais là ? Et comment es-tu entrée ?
— Ça ne te fait pas plaisir ?
— Si, si… Bien sûr.
— Ha. J’ai eu peur un moment.
— Non, non. T’inquiète. Je suis juste surpris de te voir ici.
— En tant que flic, on nous apprend à crocheter les serrures.
— Hein ?
— Meuh non. J’déconne. Je connais la concierge de cet ...