Encore des photos
Datte: 10/03/2019,
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Auteur: Petit bouquet, Source: Revebebe
Dans les épisodes précédents :Bloqué dans mon appartement, je m’adonne à ma passion : la photo. Photos de femmes dans le parc devant chez moi. Jusqu’à ce que je découvre une rousse dans un immeuble à quelques mètres du mien. (Je vole des images)Je suis quelque peu troublé par la venue de Catherine chez moi. Une partie de jambes en l’air, très agréable, certes, mais ensuite… quoi ? (La rousse)
—o–o—
Je suis aux anges. Enfin ! Elle m’a appelé. Enfin ! Je vais la revoir. Nous allons apprendre à nous connaître… Ses goûts, ses envies, son boulot, ses amis, sa famille.
Il faudrait que je lui fasse un dîner. Un bon dîner. Mais que faire à manger ? Je vais lui préparer un truc simple, qui ne demande pas trop de boulot, ni trop de temps passé à la cuisine. Hum… dans mon état, ça ne va pas être simple. Non, je vais faire appel à un traiteur. Pas de préparation, pas de perte de temps.
—o–o—
Je suis excité comme ce n’est pas permis. J’ai tout préparé : le traiteur ne devrait pas tarder ; j’ai sorti deux bouteilles de Montelpuciano de ma cave ; j’ai rangé comme j’ai pu le living. Je n’ai plus qu’à attendre. Et comme elle peut arriver d’une minute à l’autre, je ne peux rien entreprendre. Je ne sais rien entreprendre. Trop nerveux pour faire quoi que ce soit. Vingt heures quinze. Le traiteur vient de me livrer.Saltimbocca alla Romana. « À réchauffer à la poêle, Monsieur, et les pâtes fraîches, trois minutes dans l’eau bouillante », m’a précisé le livreur.
Je dresse la ...
... table, simple et jolie. Je n’ose pas mettre de bougeoirs, trop… « appel du pied ». Tout est prêt. J’allume la télé. Rien ne m’intéresse. Surtout pas les informations. Je n’arrive pas à me concentrer sur ce qui est dit. Je tombe sur un jeu débile comme seule la télé peut en produire. Je suis scotché par l’imbécillité des participants. Bah… ça fait passer le temps.
Vingt heures quarante. On sonne à la porte. Je me précipite vers l’interphone. C’est elle. Après lui avoir ouvert la porte d’en bas, j’entrouvre celle de mon appart. Je diminue l’intensité de la lumière dans le séjour. Lorsqu’elle entre chez moi avec un léger « toc toc toc », je suis comblé.
— Bonsoir, fais-je.
— Bonsoir, Vincent.
Elle me tend la joue… Je suis un peu surpris… mais n’ai pas le temps de gamberger.
— Comment vas-tu ? me demande-t-elle.
— Ça va. Un peu ras-le-bol de mon plâtre, mais je ne vais pas trop me plaindre. Et toi ?
— Pas trop mal. Notre enquête piétine un peu, et ça me rend nerveuse.
— C’est à propos de quoi, cette enquête ?
— Je ne peux rien te dire, et d’ailleurs, je n’ai pas trop envie d’en parler.
— Pas de problème. Que désires-tu boire ? Vin blanc, gin, vodka ?
— Vin blanc. La dernière fois, je l’avais trouvé très bon… me dit-elle avec un sourire en coin.
— Le chardonnay. Je vais te préparer ça. Installe-toi, fais comme chez toi.
Alors que je m’affaire à la cuisine, elle me lance :
— Il y a quelque chose qui a changé, ici, non ?
— Non, non. J’ai juste mis un peu ...