L'arbre des délices
Datte: 08/03/2019,
Catégories:
fh,
ff,
ffh,
fffh,
couple,
hotel,
boitenuit,
revede,
Oral
hgode,
attache,
délire,
fantastiqu,
Auteur: Balou, Source: Revebebe
... certes, mais piste de danse immense où l’on dansait sans se cogner. L’endroit rappelait un peu les discothèques des seventies. Une reproduction d’un énorme poisson rouge était fixée au plafond, dans le même style que le squelette du dinosaure du « Café de la Jatte » à Paris, sur l’île du même nom.
Vanessa se jeta immédiatement sur la piste de danse. Elle adorait ça, danser jusqu’au bout de la nuit. Je savais qu’elle allait se faire draguer, elle jouait toujours à me taquiner ainsi. Elle savait naturellement envoyer balader l’importun trop entreprenant.
Ce soir, elle portait une robe très osée, rouge, qui rehaussait admirablement son bronzage. Nullement maquillés, ses yeux bleu pacifique étaient ses plus beaux bijoux. On remarquait immédiatement ses interminables jambes, on avait envie de déposer de doux baisers sur ses épaules nues, puis de se coller à elle, le ventre contre le galbe fabuleux de ses hanches. Telle était Vanessa. Je dois avouer que la voir ainsi était pour moi également une fierté toute masculine, voire un tantinet teintée de machisme.
— Bonsoir, me dit une voix.
À ma droite se tenait Virginie, l’amie d’Annie. Elle me souriait.
— Vous allez bien Monsieur Balou ?
Elle avait une toute petite voix, ressemblant à celle de Betty Boop, excitante et douce à la fois. Elle portait une robe fourreau noire. Je laissai mon regard effrontément se poser sur sa ronde poitrine. Elle avait un visage d’ange, de longs cheveux auburn tombant en cascade sur ...
... ses épaules nues. Elle ressemblait à ces femmes voluptueuses de certains tableaux de nus. Sa bouche admirablement dessinée était une invite à bien des plaisirs.
— Vous savez que cette boîte appartient aussi à ma marraine, Annie ?
— Ah bon ? fis-je surpris. Votre tante investit dans la décadence nocturne, on dirait.
— Vous ne croyez pas si bien dire, la nuit est encore longue, savez-vous, très cher…
Elle prononça ces dernières paroles d’un ton très taquin, qui me laissa à nouveau perplexe. Je décidai de jouer le jeu et de me laisser guider par mon instinct.
— Votre femme est extrêmement séduisante, elle charme même les femmes.
Virginie continuait sur sa lancée. Je ne dis rien, et m’amusais à la regarder, à la sonder intensément. Cela dut l’agacer car elle me tourna les talons et s’en alla vers le bar.
Vanessa dansait maintenant un rock endiablé avec une espèce de dandy aux cheveux noirs gominés. J’avoue que c’était assez drôle à voir. Ma femme le dépassait d’une bonne tête, lui tentait de soutenir le rythme que Vanessa imposait. Les autres danseurs s’étaient écartés d’eux, la foule aussi les regardait maintenant.
Ma femme est une ancienne sportive de haut niveau. Elle a conservé de beaux restes d’endurance. Son cavalier se rendit bien compte que ma Belle allait le rendre chèvre lorsqu’elle débuta des figures de plus en plus acrobatiques. On vit les cuisses de Vanessa lorsque les pans de sa robe rouge s’envolèrent, son string également provoqua des rires et ...