1. L'arbre des délices


    Datte: 08/03/2019, Catégories: fh, ff, ffh, fffh, couple, hotel, boitenuit, revede, Oral hgode, attache, délire, fantastiqu, Auteur: Balou, Source: Revebebe

    ... garrot. J’étais stupéfié, des centaines de frissons parcouraient mes terminaisons nerveuses. Je me rendis compte que j’étais devenu une machine à jouir.
    
    Je pleurais. Je pleurais de bonheur. Des dizaines d’orgasmes me transpercèrent. Mon corps entier était devenu un orgasme. Je me tendais, me cabrais, toujours prisonnier des branches. Mon ventre se couvrait de spasmes de plus en plus violents.
    
    Des pieds à la tête, je ressentis des convulsions de bonheur. Mon anus, ma verge, m’envoyèrent vers un Merveilleux jamais connu à ce jour. Je me laissai aller à pleurer, à crier, à hurler mes joies. Je sombrai dans la quatrième dimension, mon esprit explosa en une myriade d’étoiles orgasmiques.
    
    J’ai éjaculé mon âme en poussant un rugissement inhumain comme on doit en entendre en enfer…
    
    Puis, le néant me captura.
    
    Le trou noir.
    
    Mon corps moite me faisait mal, j’étais courbaturé de partout. Une pellicule de sueur recouvrait ma peau. C’était comme si j’étais dans un sauna. Nu, assis sur le tapis, je tentais de reprendre mes esprits.
    
    Je vis un pied à hauteur de mes yeux. J’agrippai la couverture du lit. Péniblement je rampai vers… ma femme Vanessa. Je la découvris.
    
    Allongée en chien de fusil sur la couche, elle dormait. Je me hissai encore un peu et je lus sur son visage toute sa sérénité. Elle souriait en dormant.
    
    Avais-je rêvé ? L’arbre avait disparu.
    
    On frappa à la porte.
    
    Je l’ouvris.
    
    Annie me regardait d’un air effrayé, étonnée de me voir…
    
    — ...
    ... Euh…dit-elle, euh, vous êtes nu.
    
    Je ne me rendais pas compte du comique de la situation. Je rétorquai :
    
    — Et alors ? Après ce que nous avons fait cet après-midi, je ne vois pas en quoi…
    — Que dites-vous ? Mais je ne vous ai pas vu depuis votre arrivée, voyons !
    
    Le rouge me monta aux joues.
    
    — Excusez-moi, je reviens.
    
    C’était le délire total. La directrice de l’hôtel n’était pas celle d’avant ? Comment est-ce possible ? J’enfilai rapidement un jean et un polo.
    
    Annie me regarda bizarrement. Elle portait maintenant un débardeur rose sur un pantalon de toile blanche. Sa généreuse poitrine semblait prête à déchirer le fin tissu.
    
    — Vous avez commandé un vin de Graves blanc, un Château Laville Haut-Brion, Monsieur Balou, agrémenté de sushis. Je tenais personnellement à vous apporter la commande, dit-elle en tirant une table à roulettes en argent.
    
    Je vis la bouteille dans le seau à glace et le plateau-repas. Une faim de loup me saisit, mais je ne me souvenais plus avoir passé cette commande. « Tant pis ça tombe bien ! » pensai-je.
    
    — Madame Balou n’est pas là ? s’enquit Annie.
    — Si, mais elle fait une sieste réparatrice, elle se repose dans la chambre.
    — En effet, qu’elle prenne des forces, votre séjour ne fait que débuter, me rétorqua la maîtresse de maison.
    — Pardon ?
    
    Annie quitta prestement ma suite avant que je n’eus le temps de réagir.
    
    Un parfum épicé, tel du basilic, flottait dans l’air. J’en respirai les effluves, ce qui accrut encore mon appétit. ...
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