1. L'arbre des délices


    Datte: 08/03/2019, Catégories: fh, ff, ffh, fffh, couple, hotel, boitenuit, revede, Oral hgode, attache, délire, fantastiqu, Auteur: Balou, Source: Revebebe

    Vanessa et moi sommes mariés depuis huit ans, et follement amoureux l’un de l’autre. J’ai toujours eu la routine en horreur. De ce fait, les bouleversements et les surprises amoureuses sont des périodes que nous dégustons, elle et moi, sans modération aucune.
    
    J’ai proposé à ma femme de passer un week-end dans un hôtel de charme du Bordelais. Ma femme est grande, élancée, brune, cheveux courts ébouriffés façon « rock », la trentaine, des yeux bleu foncé comme l’océan. Elle ne passe pas inaperçue en société, et je dois vous avouer que je suis maladivement jaloux. Ma mauvaise humeur renvoie vite dans ses vingt-deux mètres l’importun dragueur.
    
    Il faut compléter le tableau en signalant que Vanessa me surveille aussi comme le lait sur le feu. Mes casseroles, je les traîne encore…
    
    Pour résumer, nous formons tous les deux ce qu’il est convenu d’appeler « un beau couple ».
    
    Je sifflotais au volant de notre berline allemande. Le moteur ronronnait, la climatisation rafraîchissait à merveille l’habitacle. Vanessa dormait. Elle avait négligemment posé une jambe sur la base de l’avant du cockpit. Je voyais ses longues jambes cuivrées qui semblaient me narguer. Je devais cependant veiller à la conduite. Nous avions traversé le pont d’Aquitaine, nous foncions vers le Médoc et ses grands crus. Ce début d’été s’annonçait beau et chaud.
    
    * * *
    
    — Ah, mon chéri, tu es un amour !
    
    Vanessa se tenait devant moi. Belle, si merveilleuse dans sa robe d’été couleur pastel. Ses épaules ...
    ... nues, j’avais envie de les embrasser, de lécher ses petites taches de rousseur. Son opulente poitrine, la rondeur de ses fesses, tout en elle était admirablement dessiné. Debout sur le balcon, en contre-jour, elle contemplait le domaine.
    
    Annie, la maîtresse de maison, nous avait chaleureusement accueillis. Cette élégante quinquagénaire gérait son hôtel de charme d’une main de « maîtresse », c’était le cas de le dire. Elle dégageait une aura voluptueusement érotique : ses cheveux bouclés et cuivrés attiraient l’attention. Ses yeux verts, malicieux cachaient à mon sens bien des envies.
    
    D’origine flamande, elle et Tournesol, son mari, s’étaient lancés dans la restauration haut de gamme. Réussite gastronomique, leur établissement alliait crus bordelais et cuisine locale raffinée.
    
    Vanessa se tenait toujours accoudée à la balustrade du balcon, offrant ainsi à ma vue sa magnifique chute de reins. Je me rapprochai doucement et collai mon ventre à ses fesses.
    
    — Je t’aime, dis-je.
    
    Elle ne dit rien.
    
    Je déposai un baiser sur son épaule nue.
    
    Elle se retourna, et prit mon visage entre ses mains. Sa bouche se colla à la mienne.
    
    — Je t’aime aussi, Balou. Viens, fais-moi l’amour, susurra-t-elle de sa rauque voix.
    
    Elle me prit la main et me guida vers la chambre. Un lit à baldaquin nous attendait.
    
    Nous roulâmes encore habillés sur la couche. L’agilité de ma femme lui permit de m’ôter rapidement mon pantalon de toile. Elle me poussa et se mit à califourchon sur mon ...
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