1. Jésus, Marie, Joseph ! (Les affres d'un calotin)


    Datte: 07/03/2019, Catégories: fh, hh, hbi, Auteur: Domi Dupon, Source: Revebebe

    ... dernier, approuva sans réserve, rajoutant qu’il connaissait très bien le prieur, le père Uraniste Da Cédécé. S’il n’avait pas eu l’affirmation de Marie-Ange, il aurait pensé que son associé et son épouse voulaient l’éloigner pour on ne sait quelle raison inavouable.
    
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    Lui forcer la main s’avéra positif à tout point de vue. La prière et les longues balades dans la solitude des monts du Beaujolais, loin de LA tentation, les discussions théologiques avec le père Da Cédécé lui remontèrent le moral. Il avait été convenu que sauf événement exceptionnel, il n’aurait aucun contact extérieur au couvent. La première semaine se déroula comme dans un rêve. Quand le dimanche arriva, il avait retrouvé une certaine sérénité. Sérénité relative, car il savait qu’il avait seulement provisoirement occulté son problème. Au retour, tout recommencerait. Mais il y eut le dimanche soir !
    
    Ce funeste dimanche soir. Lui qui n’avait parlé de ses fantasmes pervers qu’à son confesseur s’épancha sur la bure du père Da Cédécé. Le religieux l’avait invité pour un repas un peu spécial quoique frugal. Pour l’occasion, le père avait débouché une bouteille de St-Amour à laquelle ils avaient fait honneur au point de l’assécher. Après le café, ils avaient dégusté un ou deux verres de ce divin élixir qu’est la chartreuse verte. Plus habitué à de telles libations ce brave G-M. était légèrement pompette. L’alcool délie les langues : cet adage se confirma.
    
    Confortablement installés dans de ...
    ... profonds fauteuils en cuir, le verre à la main, ils devisaient tranquillement quand soudain les vannes lâchèrent. G-M avoua les désirs contre nature qui le saisissaient chaque fois qu’il voyait son associé, surtout de dos. Il attendait avec crainte la réaction du supérieur, mais loin de le tancer, celui-ci se pencha vers lui et posa familièrement la main sur son genou.
    
    — Mon ami, la chair est faible et nous ne sommes que des hommes.
    — Oui, mais l’Évangile selon sainte Christine* affirme que l’homosexualité est une abomination.
    — Oui, mon fils, mais elle dit aussi que le pécheur sera pardonné. Vous me dîtes que vous désirez votre associé, ce n’est pas vraiment un péché.
    — Mais mon père quand je le vois, j’ai envie de… non c’est révoltant.
    — Laissez-moi apprécier, mon ami. Racontez-moi ! Ça vous fera du bien de vous confier.
    — Quand je vois ses fesses ! Il a un cul magnifique que je devine ferme… huum. Pardonnez-moi Seigneur, mais quand je vois son postérieur remuer devant moi, j’ai envie… non j’ai trop honte.
    — Vous avez envie de… ? reprit le père en affirmant sa prise sur le genou de G-M.
    — J’ai… j’ai… Uraniste, mon ami, ne m’obligez pas… ce que vous me demandez…
    — Allez, mon fils, insista le père en remontant subrepticement sa main le long de la cuisse. N’oubliez jamais : notre Seigneur est amour.
    — Oui, mais là, ce n’est pas de l’amour c’est…
    — Ne tergiversez pas.
    — J’ai envie de… lui… baissersonpantalon, decaressersesfesses, delesouvrir, d’yposermabouche, débita ...
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