Jésus, Marie, Joseph ! (Les affres d'un calotin)
Datte: 07/03/2019,
Catégories:
fh,
hh,
hbi,
Auteur: Domi Dupon, Source: Revebebe
... l’autre, loin d’être niaiseux, avaient une connaissance théorique, livresque de la « chose », mais comme, elle ne les préoccupait pas vraiment ils n’avaient guère approfondi. Le baiser échangé à la fin de la cérémonie et les quelques autres imposés plus ou moins par leurs invités n’avaient déclenché aucun émoi en eux. La crainte de se retrouver seuls dans la chambre nuptiale rendait presque supportable l’ennui généré par cette frivole soirée. À quatre heures du matin, ils durent s’y résoudre. Ils rejoignirent le lieu du sacrifice.
La porte fermée, au lieu de se précipiter l’un sur l’autre comme auraient agi la plupart des couples, ils se regardèrent embarrassés. Ils ne pouvaient décemment pas s’asseoir sur le lit et commenter la Bible. Ils devaient par cet acte confirmer, consommer leur union. Marie-Gabrielle brisa le silence :
— Je vais me déshabiller dans la salle de bain.
— Faites, ma mie, j’en profiterai pour faire de même.
Les deux « tourtereaux » malgré le temps passé ensemble continuaient de se vouvoyer comme deux étrangers, comme il était d’usage dans leur milieu. Dès que la jeune épousée eut franchi la porte, Gabriel-Marie découvrit le lit et se délesta de ses chaussures et de sa veste. Il allait ôter son pantalon quand une petite voix l’appela :
— Gabriel-Marie, je suis fort ennuyée, je ne parviens pas à ôter ma robe. Je suis désolée, mais je vais avoir besoin de votre aide.
— J’arrive, ma mie.
Le jeune homme se réajusta avant de rejoindre son ...
... épouse. Elle l’attendait, dissimulée derrière la porte.
— Si vous restez ainsi, je vais avoir quelque difficulté pour opérer.
— C’est que… jamais un garçon ne m’a vue dénudée.
— Je ne suis pas n’importe quel garçon, ma mie. Je suis votre mari.
— Oui, mais quand même…
La jeune femme sortit de sa cachette. Les joues rosies, les yeux brillants sous l’effet du champagne ou de l’émoi, elle était charmante dans sa robe blanche. Elle lui expliqua qu’elle ne parvenait pas à dégrafer sa robe. Maladroitement, Gabriel-Marie s’attela à la tâche. Lorsqu’il arriva à la hauteur des fesses, les effleurant malencontreusement, la jeune femme sursauta.
— Je comprends ma mie que ce soit inconfortable pour vous, mais rappelez-vous que je suis votre mari et que dans quelques minutes, nous partagerons le même lit.
— Justement, je ne pense qu’à ça, lui répondit-elle d’un ton inquiet.
— Cela vous insupporte, je le conçois, mais Dieu a dit « Soyez féconds » et pour cela…
— Oui, mais Dieu ne nous demande pas d’être impudique. Et nous ne sommes pas dans la couche conjugale. Alors, mon ami, comprenez ma gêne.
Pendant ce court dialogue, Gabriel-Marie avait terminé et la robe brutalement libérée glissa sur les épaules de la jeune fille révélant un soutien-gorge et une culotte blanche, aussi chaste l’un que l’autre. Le premier comprimant une poitrine qui eut bien besoin de respirer et la seconde soulignant, malgré elle, un postérieur dont le galbe et la fermeté auraient fait la joie de bien des ...