La sentence - Histoires de Sexe

La sentence

... ami Robert que voici vient de se reconnaître coupable d’avoir été un témoin silencieux et non avoué de nos ébats. Cela mérite une punition exemplaire…. Voyons voir… Disons que, je vous demande, votre honneur, une peine de quatre heures de travaux utiles à la société, soit le fait de servir deux demoiselles en week-end, de satisfaire leurs envies et pourvoir à leurs besoins, et ce, sur demande, sans rien rechigner ou discuter.

Claudie reprit immédiatement la parole, ne laissant pas au pauvre Robert le bénéfice de la plaidoirie de la défense et prononça le verdict sans plus attendre :

— Le tribunal, devant la preuve recueillie, accueille votre action et déclare le prévenu coupable. Le tribunal le condamne donc, selon la suggestion du procureur, à quatre heures de travail utile à la société. De plus, l’ordonnance du tribunal est assortie d’une interdiction totale, pour l’accusé, de se vêtir de quelque vêtement ou tissu et qu’en aucune circonstance il ne soit autorisé à démontrer quelque signe d’excitation que ce soit. Notamment, toute érection sera assujettie d’une peine supplémentaire de quatre heures et toute jouissance entraînera un prolongement de peine de douze heures puisque considérée comme outrage à magistrat. Ceci sera valide pour la durée maximale prévue à nos règlements, soit durant toute la durée du week-end.

Aussitôt le verdict prononcé de même que la sentence, les deux complices eurent toute la peine du monde à étouffer un rire fou. Retenant à peine leur ...

... émotion, elles dévisageaient ce pauvre Robert pour qui les choses tournaient au plus mal. Ayant aperçu les vêtements de Robert au bout de la piscine, Brigitte se précipita pour les saisir, comme pièces à conviction, et alla les dissimuler dans la maison. Il n’était pas question que Robert puisse profiter d’une distraction de ses deux geôlières pour filer à l’anglaise ou encore réintégrer ses fringues.

En revenant près de la piscine, elle s’exclama :

— Voilà une bonne chose de faite ! Toutes ces émotions m’ont donné soif ! Robert, vous seriez gentil de nous faire le plein de rosé, vous en trouverez une bouteille ouverte dans le frigo, dans la cuisine.

Robert se dirigea donc vers la maison et il entendit, chemin faisant, la voix de Brigitte :

— Ne tentez pas de retrouver vos vêtements, ce serait peine perdue…. Et la sentence serait automatiquement doublée !

Les deux filles s’étaient réinstallées sur le transat surplombant la piscine lorsque Robert revint avec une bouteille de rosé bien frais. Les filles cessèrent immédiatement leur conversation ce qui laissa deviner à Robert que le complot se corsait et que son aventure ne faisait que commencer. S’approchant d’elles, il remplit leurs verres sans qu’un seul mot ne s’échappe de sa bouche. Pendant son absence, il s’était fait à la raison de sa punition en se disant qu’il fallait simplement se concentrer sur des choses simples et de ne rien faire qui puisse encourager ses charmantes tortionnaires à pousser d’avantage ...