La sentence - Histoires de Sexe

La sentence

... dressaient comme le cobra qui entend la flûte du dresseur. Une chair de poule se manifestait sur la peau douce des seins de Claudie, ce qui ajoutait à l’érotisme du moment. Robert avait une envie folle de les prendre en bouche, de les mordiller et de les gratifier de tout le respect dont il était capable. Ces pensées provoquèrent en lui un fort désir et une érection tangible se manifesta. Il tenta de dissimuler le tout en s’agenouillant près de Claudie, ce qui parut crédible, du fait qu’il devait maintenant refaire le plein de crème et inviter cette dernière à se retourner pour lui badigeonner le dos.

Celle-ci ne fut pas dupe de son manège et déclina l’invitation, demandant plutôt à Robert d’offrir le même service de crème solaire à son amie Brigitte. Celle-ci, qui n’avait rien manqué de l’action, se trouvait de l’autre côté et Robert devait donc se lever et contourner la chaise de Claudie pour l’atteindre. Il ne put donc cacher plus longuement son émotion, ce qui déclencha immédiatement une remarque de Brigitte.

— Je savais que les hommes étaient incapables de se contrôler. Voilà à peine une demi-heure que monsieur est en punition que voilà qu’il commet son premier outrage au tribunal. en pointant à Claudie le sexe éveillé de Robert.

Joignant le geste à la parole, elle continua sa plaidoirie à l’intention de sa collègue en prenant en main le pénis qui se dressait maintenant fièrement devant elle et en le manipulant comme l’on eut fait d’une pièce à conviction. En ...

... faisant mine de jouer sa scène elle n’en masturbait pas moins le pauvre Robert qui était complètement à sa merci. Coupable, certes il était. D’aimer les femmes, de les admirer et de les désirer. Coupable de vouloir les faire jouir, de leur faire fleurir les orteils comme les orchidées qui éclosent. Coupable de leur faire partager le plaisir et de leur faire goûter à des positions qu’elles n’auraient imaginées : le Kangourou Vespéral, le Diable de Tasmanie, la Ronde des Couilles en chaleur et la célèbre Branlette de Zanzibar dont il avait fait sa marque de commerce. Coupable certes, et il était prêt à en assumer les conséquences.

Robert accélérait sa respiration et il sentait monter en lui une semence qu’il eut aimé retenir plus longtemps. La privation des derniers jours, l’accumulation des émotions depuis les dernières heures l’avait placé au bord de l’éclatement. Bientôt son humiliation serait totale et il devrait faire face à la sanction la plus sévère que ses juges avaient prononcée ! Déjà quelques gouttes de mouille perlaient au bout d’un gland violacé et gonflé au maximum. Brigitte voulant garder le suspens et faire durer le plaisir cessa son petit manège, ce qui permit à Robert de reprendre brièvement ses esprits, suffisamment en tout cas pour éviter une éjaculation précoce ! Toutefois, il n’en fut pas aussi soulagé que si elle fut allée au bout de son action. Elle était une tortionnaire bien accomplie en laissant pantelante la jouissance de sa victime.

Robert dut ...