Séance photo avec ma belle-soeur
Datte: 03/03/2019,
Catégories:
alliance,
enceinte,
jardin,
photofilm,
nopéné,
nonéro,
Auteur: Macapi, Source: Revebebe
... simuler un malaise passager, tout lui expliquer ? Toutes les options s’offrent à moi. Comme je suis honnête, j’opte pour la vérité, malgré tout ce que cela me coûte en courage. J’affiche la photo sur l’écran de mon appareil et je la lui montre.
— Oh ! fait-elle et sa bouche ouverte ne se referme pas.
— Comme tu dis !
Et un silence pesant s’établit. Je sais que la balle est dans son camp. Je me renfrogne déjà un peu, en attente de représailles pour avoir osé prendre une photo aussi osée, c’est le cas de le dire. Pourtant, c’est bien malgré moi que je l’ai prise, mais je crois que ça me fera une bien maigre défense.
Puis, lentement, je tourne la tête franchement vers elle et je vois qu’un sourire se dessine, le genre de sourire en passe de devenir coquin. Elle m’explique alors une idée qui la titillait depuis quelques temps.
— Tu sais évidemment que Frédéric est en voyage pour quelques mois. C’est dur parfois d’être seule et… enfin j’aurais voulu… si c’est possible… Bref j’avais pensé faire des photos plus, disons personnelles, pour lui envoyer et comme ça partager un peu de ma grossesse avec lui, vu qu’il n’est pas là. Tu comprends ?
Ça me prend bien deux minutes pour comprendre. Sylvie me parle de photos osées, érotiques, sensuelles, cochonnes… Ce dernier mot me choque délicieusement, tout en me terrorisant un peu plus. Si je pourrais sûrement m’en sortir avec la séance normale d’aujourd’hui, je ne me fais absolument pas confiance pour le genre de photos ...
... qu’elle voudrait. Et je suis quand même sa belle-sœur, je me sens mal à l’aise de partager ou en tout cas de visionner son intimité de cette façon.
Pas stupide du tout, elle voit mon trouble et s’empresse d’essayer de l’apaiser.
— Écoute, oublie ça, Annie. On fait comme on avait prévu et je vais être contente, ne t’en fais pas. Mais tu ne supprimes pas celle qui est déjà prise, d’accord ?
— D’accord, on continue, dis-je en souriant, vaguement soulagée et faisant un grand effort pour remettre mes sens au neutre.
Je ne sais pas, peut-être qu’avec une bonne copine à moi, j’aurais fait le saut sans problème et j’aurais pris toutes les photos du monde. Mais là c’est différent, Sylvie n’est pas une de ces filles avec lesquelles je sors en boîte, ni une de mes colocataires qui m’aurait vue sous mon pire jour. Qui plus est, elle est enceinte. Je ne voudrais pas la perturber émotivement, risquer d’être la cause de problèmes dans son couple. Je sais, je suis compliquée, mais dans ma tête, c’est ainsi que tout cela se présente. Je suis donc relativement contente qu’on puisse continuer presque comme si rien ne s’était passé.
Elle est maintenant à demi allongée sur la couverture, appuyée sur ses coudes. Le soleil joue dans ses cheveux brun foncé. Mes mains se remettent à l’œuvre lentement, elles reprennent leur position sur l’appareil, mon esprit se concentre sur la simple beauté du moment. Le malaise s’estompe complètement.
Je profite amplement des jeux d’ombre et de lumière ...