1. La descente aux enfers d'une veuve (2)


    Datte: 03/03/2019, Catégories: Lesbienne Auteur: chloe23, Source: Xstory

    Restée seule chez elle, Clotilde réfléchit longuement à la situation.
    
    La résistance d’Annie ne faisait qu’exacerber son désir, mais l’échec des tentatives de séduction de cette grande bourgeoise habituée à obtenir ce qu’elle voulait lui était insupportable. Pour arriver à ses fins, la méthode douce était inefficace, et elle savait qu’elle pourrait faire indéfiniment le siège de son employée, sans vaincre les résistances de sa morale surannée.
    
    Il ne lui restait donc plus que la manière forte.
    
    Un plan germa dans sa tête...
    
    Il lui fallait d’abord retrouver un minimum de confiance de son employée. Et pour cela, calmer le jeu pendant quelque temps. Elle s’y employa les jours suivants.
    
    Le lendemain après-midi, Annie arriva chez Clotilde, avec la boule au ventre. Elle était saisie d’une angoisse épouvantable à l’approche de la grande maison, et elle faillit rebrousser chemin. Mais elle appuya quand même sur le bouton de l’interphone, redoutant d’entendre la voix de sa patronne.
    
    — C’est Nini, dit-elle d’une voix blanche, pour s’annoncer.
    
    — Bonjour Nini. Je t’ouvre. Entre, je t’en prie.
    
    La voix de Clotilde était plus douce qu’à l’habitude. Presque suave.
    
    La journée de travail d’Annie se passa d’une manière normale. Presque trop, pensa-t-elle – et elle ne se trompait pas.
    
    Ce jour-là, et les jours suivants, Clotilde redoubla d’amabilité envers elle. Il n’était plus question d’une drague insistante, même si certains compliments étaient empreints d’une ...
    ... ambiguïté certaine. Mais Annie se sentait rassurée : il n’était plus question pour elle de penser à démissionner, ce qui l’aurait mis dans une situation économique délicate. Et pour faire disparaître ses dernières craintes, en fin de semaine, elle trouva encore dans l’enveloppe contenant son chèque de salaire une importante prime en liquide.
    
    Cependant, Clotilde ne renonçait pas. Toute cette semaine, elle avait rongé son frein. Cela lui coûtait, et ne faisait qu’augmenter son désir pour son employée.
    
    Chaque soir, elle se masturbait, se faisait jouir avec ses sex-toys, en fantasmant sur son corps rond et plein. Elle s’imaginait, se frottant contre ses fesses, malaxant ses seins, pinçant les larges tétons, jusqu’à ce qu’Annie crie de douleur et de plaisir mêlés. Et, au comble de l’excitation, elle se voyait fouillant sa toison abondante et sombre, pour découvrir sa fente luisante de mouille et son clitoris dressé.
    
    Alors, elle atteignait des orgasmes qui se succédaient, jusqu’à la laisser épuisée, mais encore plus impatiente de transformer ce rêve en réalité.
    
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    Le lundi suivant, Annie arriva confiante chez sa patronne. La journée se déroula aussi normalement que celles de la semaine précédente. Jusqu’à la fin de l’après-midi, où Clotilde s’adressa à Annie, prête à partir, sur un ton particulièrement doucereux.
    
    — Avant que tu t’en ailles, je voulais te demander quelque chose, Nini.
    
    — Oui, Madame Clotilde ?
    
    — Demain, ...
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