1. 54.2 Les envies de Jérém (deuxième du nom).


    Datte: 28/02/2019, Catégories: Entre-nous, Les hommes, Auteur: Fab75du31, Source: Hds

    ... des éclaboussures du jus de bogoss.
    
    Puis, je m’assois sur le lit, dos contre les oreillers, le regard rivé sur ce magnifique tableau que j’appellerais, à la mode impressionniste, « Paysage avec bobrun après l’orgasme ».
    
    Oui, je m’installe confortablement pour profiter de cette magnifique vision, pour jouir de l’image de cet apollon qui vient de jouir, cette image incrustée dans le cadre insolite de ma chambre d’enfant.
    
    Il fume lentement, en silence, face à la fenêtre, ce qui me laisse tout le loisir de mater ce magnifique dos en V, ses épaules puissantes.
    
    J’ai envie de lui parler, envie qu’il me regarde, qu’il me considère un minimum ; mais, comme d’habitude, je ne sais pas par où commencer pour ne pas paraître ridicule et/ou pour éviter de me faire jeter. J’ai l’impression que tous les sujets que je pourrais aborder, du moins ceux qui me viennent à l’esprit – son déménagement, notre pote Thibault, et, à fortiori, le présent et l’avenir de notre relation – pourraient casser la magie du moment et le faire partir.
    
    Les secondes, les minutes s’égrènent. Sa cigarette dure un long moment. Ma fantaisie galope. Je sais bien de quoi il est capable ce jeune étalon, coup sur coup, avec juste une cigarette en guise de temps de récupération.
    
    Je crois bien qu’il ne va pas manquer à sa promesse de « deuxième mi-temps » sexuelle car je le sens bien chaud aujourd’hui ; et puis, s’il avait voulu partir de suite, sa cigarette il aurait pu la fumer dans la rue, nous épargnant ...
    ... ce silence gênant.
    
    La cigarette se termine enfin. Le bogoss referme la fenêtre et se retourne. Son regard de b(r)aise est là, il cherche, aimante, pénètre le mien. Rien qu’un regard et je suis déjà à lui.
    
    Je n’ai pas bougé de ma position, assis contre la tête du lit ; j’ai très envie qu’il me prenne par devant, très envie de le regarder en train de me tringler, très envie de le voir jouir.
    
    Je crois que je ne connais rien de plus beau que de voir Jérém en train de jouir en moi ; j’adore voir ce p’tit mâle un brin macho et arrogant me pilonner, ne pensant qu’a son plaisir de p’tit mec. Et les mots crus, la vulgarité dont il sait faire preuve parfois, rendent évidemment la chose doublement excitante.
    
    Le bogoss approche du lit, tout en ôtant à nouveau sa casquette, son t-shirt, son boxer avec des gestes inconscients, rapides, anodins, mais très « mec » ; magnifique vision, l’image de mon Jérém en train de se balader à poil dans ma chambre, en train de monter sur mon lit pour venir me monter.
    
    Sa queue tout juste libérée de son boxer, donne déjà l’impression d’avoir bien retrouvé la forme. Le petit con à la queue inépuisable est définitivement de retour.
    
    « Vas-y, mets-toi sur le ventre ! » je l’entends me balancer.
    
    J’adore entendre ses envies, ses ordres. Et j’adore les exécuter. Pourtant, j’ai vraiment envie d’assister au spectacle grandiose de ce putain de bogoss en train de me démonter.
    
    Alors, je tente de m’affirmer :
    
    « J’aimerais dans ce sens… ».
    
    « ...
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