La couleur des extrêmes
Datte: 24/02/2019,
Catégories:
fh,
hsoumis,
fdomine,
historique,
policier,
Auteur: Claude Pessac, Source: Revebebe
... exposant son buisson noir et sa chatte.
— Relève-toi et viens donc par ici !
Inge s’assied au bord la table, s’allonge sur le plateau, puis passant ses mains sous ses fesses, elle relève la croupe et les jambes, en chandelle. Écartant largement les cuisses, elle commande :
— Prends le hanap, et remplis, aboie-t-elle
Un instant décontenancé, Braunstein comprend l’ordre et se précipite. Il saisit le broc, plonge deux doigts dans le sexe velu, en écarte l’ouverture et verse le vin clairet jusqu’à ce que le liquide déborde. Comme un fou, il se précipite alors entre les cuisses, plaque ses lèvres sur la chatte inondée, lape bruyamment le vin.
Doucement, Inge s’affaisse, ramène le compas de ses jambes sur les épaules du buveur. En appui désormais, elle se concentre : la position verticale et le vin glacé dans son sexe l’ont un instant saisie, bloquée, mais elle retrouve le contrôle de son corps. Avec un sentiment de jouissance triomphante, elle se lâche, s’abandonne, libère sa vessie : un puissant jet bouillant jaillit, s’écrase sur le front du Prévôt, inonde son visage, se mêle au vin. Inge a prémédité la scène, bu plus que de raison de l’eau toute l’après-midi, contenu le pressant besoin qui lui nouait les entrailles.
Elle avait imaginé la réaction épouvantée de son maître, sa surprise, sa colère, son recul, sa fuite. Elle est prête déjà à formuler ses excuses préparées, elle a fourbi ses explications, le froid du vin, l’irrépressible envie, l’incontinence ...
... fatale. Mais Braunstein est pire que ce qu’elle avait imaginé : non seulement l’homme ne se recule pas mais paraît au faîte de son bonheur. Il continue à boire l’innommable mélange, remue la tête pour que tout son visage soit bel et bien inondé, souillé par l’interminable jet. L’homme se vautre dans sa déchéance, se complait dans cet état, en se branlant frénétiquement.
Avant que le jet ne se tarisse tout à fait, il se relève brusquement, plaque les hanches d’Inge sur la table et l’embroche d’un coup. Un coup, un seul, il s’épanche rapidement au fond de la chatte glacée et serrée, grognant comme un goret, soufflant comme la forge, râlant comme un agonisant.
Inge est effondrée : qu’elle déteste cet homme, qu’elle nourrisse à son égard une haine farouche et une détestation suprême, ne l’empêche pas de ressentir une véritable nausée à le voir s’avilir à ce point. Elle ne l’aurait pas cru capable de s’abaisser autant. Elle voulait l’humilier en lui pissant dessus, c’est elle qui se sent désormais éclaboussée, salie, avilie. Et quand, épanché, l’homme la libère, c’est pour replonger aussitôt sa bouche avide sur son sexe béant, où le vin, l’urine et la semence se mélangent désormais. La pauvre fille a toutes les peines du monde à ne pas hurler son dégoût. Se débarrassant de Braunstein à grands coups de genoux et de pieds, elle quitte la table, reprend sa badine et frappe le Prévôt avec beaucoup moins de mesure que précédemment. Elle vomit ses injures plus qu’elle ne les hurle, ...