1. La suppliciée (1)


    Datte: 24/02/2019, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... porno… mon Dieu ! Il faudrait combien de temps pour qu’elle soit de nouveau… normale ? Cette réflexion lui amenait un sourire. Normale ? Mais c’était eux les tarés. Bien que pour supporter ceci, il fallait aussi une bonne dose de crétinisme sans doute. Et son salaud de mari ! Où se trouvait-il ?
    
    Rire dans ces instants lui fichait aussi la trouille. Elle devenait folle ? Merde si elle s’en sortait, plus jamais une seule carte dans les pattes, même plus une seule dans la maison, c’était juré. Ah ! La maison, mais laquelle ? Après cela, les choses ne seraient plus jamais pareilles. Une serviette qui essuyait ses fesses, puis ses jambes étendues dans leur position initiale permettaient le séchage de son ventre par le coton. Une prière muette, un secret espoir qu’enfin François se manifestât. Tout était vain, elle criait intérieurement, elle hurlait en silence. Alors, pourquoi lutter ? D’autant que soudain, après le feu du rasoir c’était des caresses partout avec de l’eau ou une huile, enfin quelque chose qui parfumait tout autour d’elle, chose que des mains dispensaient sur son corps.
    
    Son cœur battait plus fort, plus vite. Elle s’imaginait, entourée de plusieurs personnes, et tous devaient suivre l’évolution de ces pattes sur elle. Pas un seul endroit n’était délaissé. Celui ou celle qui la touchait avait débuté par le cou, tout en renversant une quantité non négligeable d’un produit relativement frais sur son ventre. Alors les paumes de la personne qui la massait, allaient ...
    ... et venaient, passant sur les seins, étirant, triturant, malaxant chaque muscle. C’était surprenant au départ, puis agréable à l’arrivée. Quand les paumes bien à plat frôlaient le sexe, elles rafraichissaient les endroits du pubis et des cuisses où le rasoir avait travaillé.
    
    Après s’être lovées sur l’ensemble de sa poitrine, lui avoir fermement étiré les chairs des seins, s’être occupées durablement de l’ombilic, reparties sur le mont de vénus, les deux mains huileuses descendaient à l’intérieur des cuisses. Malgré la tension nerveuse due au fait qu’elle était une attraction vivante, elle sentait que son corps tout entier réagissait à cette stimulation inédite. Une pensée de plus en plus floue s’envolait vers François et s’il assistait à cela sans broncher c’était que définitivement, il entrait dans la catégorie des salauds. Alors pourquoi, ne faisait-il pas cesser ce jeu qui soit dit en passant commençait à l’allumer sérieusement ?
    
    Elle se tortillait sous les menottes qui continuaient leur périple sans se presser, toujours au même rythme. De temps à autre, sur le flanc de son corps, elle sentait quelque chose qui se posait, pour immédiatement repartir. Ce truc qu’elle n’arrivait pas à identifier lui semblait chaud, du moins autant qu’elle le devinait là sur cette table. L’homme aux doigts de fée était arrivé sans encombre à ses orteils. Ils les pressaient doucement, l’un après l’autre, renouvelant dix fois sur chacun d’entre eux ses effets relaxants. Elle se sentait de ...
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