La suppliciée (1)
Datte: 24/02/2019,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: Anthynéa, Source: Xstory
... qu’ils voudraient.
François tenta bien de la dissuader de taper dans la main des deux hommes, signifiant par là l’acceptation irrévocable de l’enjeu de la partie. Alain lui précisa bien que le mot « tout » voulait bien dire « tout » et qu’après cela, si elle perdait elle ne pourrait plus revenir sur sa décision. Il devait également préciser qu’en cas de perte, François ne pourrait en rien assister à la soirée en question. Maud, les yeux brillants, les lèvres pincées, avait devant son mari effondré, donné une claque dans les mains que les deux autres lui tendaient.
Bien entendu la partie avait été d’une facilité déconcertante pour les deux mecs aguerris, accrocs du poker et Maud ne mesura les conséquences de sa folie que lorsqu’elle retourna ses cartes et que Clément sorti une quinte flush ! Le regard éperdu qu’elle jeta à son mari prouvait à lui seul qu’elle se mordait les doigts d’avoir agi sans réfléchir. Elle si prudente d’habitude, venait de se laisser entrainer dans une histoire invraisemblable. Les deux hommes avaient ensuite discuté en aparté, quelques minutes avec son mari. Ce qu’ils s’étaient dit lui était étranger. Son cœur battait à tout rompre, alors qu’Alain et Clément prenaient congé en lui spécifiant qu’ils donneraient à François, tous les renseignements nécessaires pour cette soirée qu’elle leur devait.
Après leur départ, son mari lui avait bien fait un sermon, mais il avait également précisé qu’il ne pourrait pas lui éviter les désagréments d’un ...
... mauvais moment et que les dettes de jeux restaient sacrées. Elle devrait donc se plier aux désirs de ces deux-là, précisant même « tous les désirs », quoi qu’ils lui demandent. Maud avait pleuré, mais cela n’arrangeait strictement rien et elle pensa un moment qu’ils n’oseraient pas… enfin que rien ne se passerait finalement après cette soirée. Pourtant elle avait vécu chaque retour du bureau de François comme un calvaire, s’attendant pourtant chaque soir à ce qu’il lui dise ce que les autres attendaient d’elle.
Et ce jour était arrivé. Le vendredi soir, il l’avait prévenu que le soir suivant elle devrait se rendre à une adresse qu’il lui avait remise. Elle devrait être vêtue d’une jupe ou robe relativement courte, de sous vêtements sexy et surtout qu’elle devrait s’acquitter de sa dette sans dire un mot, sans se rebeller. À nouveau Maud avait pleuré, mais son mari lui avait dit qu’elle n’avait aucun moyen de se défiler. Il lui avait aussi raconté ce que l’on faisait aux personnes qui ne voulaient pas honorer leur dette de jeu… et elle s’était résignée.
Dans sa salle de bain, Maud avait passé une partie de l’après-midi à se rendre présentable. Sous ses yeux, de grands cernes dus aux pleurs, ses traits tirés, tout cela avait demandé un long travail pour les dissimuler à défaut d’arriver à les faire disparaitre. Elle avait trié dans ses culottes et soutien-gorge ce qu’elle avait de plus… affolant pour son mari. Puis quand elle l’avait rejoint dans le salon, la tête basse, il ...