1. La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°1039)


    Datte: 21/02/2019, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: MAITREDOMINO, Source: Hds

    ... selon les codes de la société actuelle. Cela nous gênait, Lui et moi, mais c’était un fait.
    
    Comme nous avions des points communs, nous nous sommes vouvoyés pendant deux années, au cours desquelles, nous avons appris, Lui et moi à nous connaître, à nous explorer mutuellement, à nous apprécier même finalement. J’avais vingt-cinq ans, j’étais connue, allant de défilés en défilés, ayant même failli faire un film avec Monsieur Alain Delon qui m’avait réclamée comme partenaire, lors d’un tournage Passage Choiseul à Paris. La célébrité m’était montée à la tête, je tenais tous les hommes à mes pieds, j’étais devenue hautaine, et pour tout dire capricieuse et imbuvable… Au cours d’une énième soirée, c’est donc dans cette riche demeure du fortuné mécène et alors que je déambulais parmi les invités, que ce fameux Marquis me rejoignit… Le vernissage et le défilé étant terminés, et après avoir quitté le célèbre musée, ayant perçu la fraicheur du soir j’avais mis un luxueux châle de soie sur mes épaules afin de couvrir mes épaules nues. Le Noble me dévisagea d’un regard sévère et c’est sur un ton blessant qu’il me dit :
    
    - Madame, vous avez osé cacher le sublime collier de bijoux que vous portez par un vulgaire morceau d’étoffe. Sachez que ce collier vaut un prix d’or et même si le défilé est finit, vous offensez la Maison Cartier en le couvrant du regard des autres… Veuillez me suivre, s’il vous plait, j’ai autre chose à vous dire …
    
    Il est vrai qu’ayant eu froid aux épaules, et ...
    ... par le fait de me les couvrir, j’avais volontairement occulté le fait que je portais un collier lequel je me devais d’arborer afin de valoriser la célèbre Joaillerie qui avait sponsorisé le vernissage… Blessée de son ton vexant, c’est très hautaine et condescendante, que je lui en fis la remarque devant tous les invités :
    
    - Monsieur, le ton que vous employez ne me sied pas, je ne suis ni votre obligée, ni votre esclave !
    
    J’avais dit cela, sans arrières pensées aucune et de bonne foi, mais tout à la fois, impulsive et capricieuse. La réponse, Sa réponse, ne se fit pas attendre. En pleine soirée mondaine, je reçus deux aller-retour en plein visage, gifles qui me coupèrent le souffle, à la fois par leur force mais qui me choquèrent par l’outrecuidance de ce Monsieur qui, cependant n’avait pas hésité une seule seconde à me traiter comme celle que je ne connaissais pas encore que j’étais. La sécurité se précipita mais d’un geste, fixant dans les yeux du Noble, je fis comprendre aux vigiles, de se retirer. Le riche propriétaire mécène, très gêné par le geste de ce ‘malotrus’, ne savait ni quoi dire, ni quoi faire car visiblement il avait l’air d’être un ami proche du Marquis. D’un sourire enjôleur je le rassurais et l’incident fut clos ! Je me tournais vers le Noble et lui dis sur un ton méprisant :
    
    - Monsieur, vous avez peut-être étant donné votre titre de noblesse, l’habitude de donner des ordres mais je, ne fais pas partie de vos servants, et on ne me parle pas ainsi, et ...
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