1. Une jeune fille en détresse


    Datte: 19/02/2019, Catégories: grp, ascendant, alliance, collection, amour, dispute, échange, Partouze / Groupe regrets, Auteur: Jeanpas, Source: Revebebe

    ... des projets, après on examinera les possibilités. Il y a autre chose. Je suis OK pour l’aider comme si c’était la fille qu’on n’a jamais pu avoir ensemble. Sauf qu’on a tous les deux couché avec, qu’est-ce qu’on fait si elle veut recommencer ? Sachant que tant qu’elle n’en parle pas, je ne ferai aucune approche. Qu’en penses-tu ?
    — Je suis d’accord. Pas de proposition de notre part. Sauf que tu as raison, elle pourrait bien avoir envie de recommencer. Elle a de sacrés besoins, au niveau sexe… Et malgré sa maigreur, qu’elle est belle !
    — Elle t’a émue ?
    — Oui, je ressens un curieux mélange d’amour maternel et d’excitation sexuelle. Je crois que là aussi, il faut laisser venir. Pour moi, je ne me sens pas l’envie de vivre un couple à trois au quotidien, toi, qu’en penses-tu ?
    — Comme toi. Coucher ensemble exceptionnellement lors de sa venue le week-end, c’était une chose, vivre ensemble, c’en est une autre. Et pour sa grossesse ?
    — Faut vérifier les dates et beaucoup en parler avant de prendre une décision. C’est elle qui sera juge.
    
    La voix de Justine nous prend par surprise.
    
    — J’ai déjà pris ma décision. Je ne connais pas la marche à suivre, c’est tout. Bonjour à vous.
    — Bonjour ma belle. As-tu bien dormi ?
    — Oui, grâce à vous deux, j’ai enfin pu dormir sans mauvais rêve.
    — Que prends-tu au petit déjeuner ?
    — Comme vous, je ne vais pas faire de complication.
    — Si tu t’installes ici, comme on veut te le proposer, il faudra qu’on connaisse tes goûts.
    
    Je ...
    ... préfère qu’elle ait déjeuné avant d’avoir une discussion plus avancée.
    
    — Mange. On parlera de tout ça plus en détail après, d’accord ?
    — Oki oki, j’ai très faim en plus.
    
    Elle dévore un petit déjeuner tout ce qu’il y a de standard, on range la cuisine et on s’installe dans les grands canapés du salon. Sophie lance un feu dans la cheminée, la température est confortable et dehors, s’il semble faire froid, l’air est transparent, très lumineux, il fait beau. Je regarde Justine.
    
    — Veux-tu que nous parlions de tout ça maintenant ?
    — Oui, je suis venue à vous surtout pour avoir vos conseils. Aussi pour trouver un point de chute le temps de reprendre ma respiration. Mon urgence est de faire une rupture avec la vie dans laquelle je me suis laissé entraîner et de reprendre les choses en main. Je ne suis pas là pour vous envahir sur la durée, mais si je peux rester une quinzaine de jours, j’aurais peut-être le temps de trouver une solution. Il faut d’abord que j’avorte, je ne veux pas avoir d’enfant né de la période que je viens de vivre. Et puis ce n’est pas un enfant, pour l’instant, à deux mois, ce n’est qu’un embryon à peine sorti de l’état cellulaire. Il ne faut pas attendre.
    
    Sophie intervient.
    
    — Tu dois être à la septième semaine, c’est ça ? Oui, donc ce sera un avortement chirurgical. On va aller demain au planning familial, tu sauras tout sur ce qui t’attend. Il faut aller vite pour ne pas dépasser les dates limites. Tu es sûre de ce que tu veux faire ? Tu sais, Marc ...
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