1. Une jeune fille en détresse


    Datte: 19/02/2019, Catégories: grp, ascendant, alliance, collection, amour, dispute, échange, Partouze / Groupe regrets, Auteur: Jeanpas, Source: Revebebe

    ... et moi avons essayé longtemps d’avoir un deuxième enfant, on a jamais pu. Tu es sûre de ne pas regretter la perte de celui-là ? Tu oublieras ce que tu as vécu, mais avoir un enfant, c’est tellement fort.
    — Jamais, je ne pourrais pas porter cet enfant, j’ai peur qu’il me fasse horreur. Il sera toujours l’image vivante de la dégradation que je me suis infligée. Jamais. Il ne faut pas…
    — Calme-toi ma chérie, c’est ton choix, personne ne peut mieux que toi comprendre tes motivations. Il est juste normal et nécessaire qu’on te parle de tout ça. Quoi que tu choisisses, nous te soutiendrons.
    — Comment vais-je pouvoir vous remercier ?
    — Sans vouloir éliminer tes parents, je dirais qu’actuellement, tu es un peu isolée. Veux-tu être la fille qui nous a manqué ? Nous sommes prêts à t’aider de notre mieux à reconstruire ta vie.
    — Je ne sais pas quoi dire. Je vous aime tous les deux.
    
    J’interviens :
    
    — Nous souhaitons te traiter comme notre fille, pas comme notre amante, je crois qu’il serait malsain que nous couchions ensemble pour l’instant. Quand tu seras sortie d’affaire, que ta vie sera remise dans de bons rails, on en reparlera si tu le souhaites. Actuellement, je pense que tu as besoin d’aide et que nous rêvons de soutenir notre fille. Si tu as des besoins sexuels, pour parler cru, rien ne t’empêche de sortir et de trouver des petits copains. Qu’en penses-tu ?
    — Je crois que je n’aurais pas d’envie avant un bon moment, surtout après l’avortement. Je vous suis infiniment ...
    ... reconnaissante.
    
    La sonnette de l’entrée retentit.
    
    — Il ne manquerait plus que ce soit Max.
    — Non, il a sa clé.
    
    Je me dirige vers la porte et j’ai la surprise en l’ouvrant de voir Marie, les yeux écarquillés, me demandant pleine d’espoir :
    
    — Bonjour Marc, je suis désolée de vous tomber dessus comme ça, mais c’est vrai, Justine est là ? Je peux la voir ? S’il vous plaît, demandez-lui d’accepter de me parler.
    — Bonjour, Marie, entrez. Oui, Justine est là, je ne crois pas qu’elle refusera de vous voir. Venez. Justine ? C’est ta maman, veux-tu la recevoir ?
    — Maman ?
    
    Justine a bondi sur ses pieds et me bouscule presque pour se ruer dans l’entrée et sauter dans les bras de sa maman.
    
    — Oh, maman, comme tu m’as manquée !
    — Ma pauvre petite fille, quand je pense que ton con de père voulait m’interdire de te revoir ! Que je suis heureuse de te savoir ici.
    
    Elle la serre contre elle de toutes ses forces, les retrouvailles sont émouvantes.
    
    — Venez dans le salon, on va pouvoir s’y installer. Vous nous pardonnez d’être encore en pyjama ?
    — Ne soyez pas ridicules, j’envahis votre maison sans avertissement, c’est à moi de vous présenter des excuses.
    
    Elles s’assoient ensemble sur le canapé. Marie a des larmes plein les yeux.
    
    — Ce qui m’inquiète, c’est l’attitude de Jean. Je pensais qu’après se grande colère, nous arriverions à discuter, mais non, monsieur est trahi, il reste perché sur ses grandes attitudes et nous passons notre temps à alterner arguments et ...
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