1. Un amour impossible. Clara, l'alternative...


    Datte: 17/02/2019, Catégories: fh, fbi, amour, volupté, pénétratio, ecriv_c, Auteur: Laure et JP, Source: Revebebe

    ... un mouvement de ses épaules. Coquine, elle poursuit :
    
    — Non ! Je serais plutôt amoureuse « sexuellement »… comme avec toi. Mais toi, tu n’as pas répondu, tu es amoureux de moi… « en sentiments », déjà ?
    
    Je la serre contre moi et je sens ses doigts me caresser les cheveux, son souffle dans mon cou, son ventre forcer le mien. Je ne réponds pas. Quoi dire ? Je ne maîtrise plus rien dans cette tourmente… Finalement, nous nous endormons dans un fouillis de draps tachés et de membres épars.
    
    Le lendemain, lever très tôt. Je dois repasser à l’hôtel me changer. Clara me raccompagne. Elle est guillerette, décontractée, les cheveux ramenés à la diable sur le haut de la tête. En jean, les seins nus sous un simple t-shirt, ce qui laisse plus que deviner leurs pointes. Diable !… encore plus belle et craquante qu’en robe de soirée et coiffée maquillée ! Quand je pense à cette nuit !
    
    Je redoute la séparation, maintenant, dans quelques minutes. Dans ma tête : « Quelles suites ? Clara : insaisissable, qui jouera avec moi puis me jettera… Quant à Ingrid : ben non…, fini le beau rêve ! C’était trop beau… » Nous voilà rendus. Elle se tourne et se penche vers moi, m’attrapant par les cheveux. Elle souffle, près de ma bouche qu’elle mordille doucement :
    
    — Toi… toi ! Je veux te revoir… tu me fais craquer ! C’était trop bien… je t’appelle, d’accord ? Bientôt, peut-être ce soir, on verra, dès que je peux !
    
    Mes lèvres, mes dents lui rendent ce baiser de louve. Je soupire, comme ...
    ... résigné :
    
    — Quand tu veux, oui, quand tu veux…
    
    Je m’apprête à descendre de la voiture qu’elle m’attrape le bras en riant.
    
    — Tu es sage… hein ! je suis TRES jalouse !
    
    Seul maintenant, sur le trottoir devant l’hôtel, en chemise, col ouvert, la veste de smoking sur le bras. Je dois ressembler à un de ces fêtards qui rentrent à l’aube, défaits ! Pour compléter le tableau, il me manque la bouteille de champagne à la main… Ouf ! Quelle soirée, quelle nuit, quelle fille ! Clara… enfin, j’ai une « copine » !
    
    Bizarre, mais bien réelle. Gourmande, possessive… mais si attachante, avec ses élans, son humour, bien dans sa tête, dans son corps ! Ça lui va bien, finalement, d’être « bi »… en accord avec sa façon de croquer la vie.
    
    Clara, qui va tellement compter pour la suite de mon aventure…
    
    Dans l’état où je suis, j’ai refoulé Ingrid-Laure au magasin des souvenirs, avec regrets, avec un pincement au cœur… « Dommage, vraiment… » pensé-je tristement… Fataliste, je me dis qu’il y avait bien « quelque chose » avec elle, d’impalpable, d’enfoui. De si bonne heure, Patrick est déjà là, dans le hall. En me voyant, il a un sourire entendu et complice qui en dit long sur ce qu’il pense.
    
    — Ah ! te voilà… me jette-t-il, une soirée à prolongations, si je comprends bien !
    — Euh ! oui… et à surprises !
    
    Il devient sérieux, se gratte la tête.
    
    — En parlant de surprise, t’en as une dans ta chambre… et comme s’excusant : je n’ai pas pu faire autrement, elle est montée… il y a une ...
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