1. La passagère.


    Datte: 16/02/2019, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Alainylon, Source: Hds

    ... pas.
    
    - Tout au contraire cela me fera patienter.
    
    À tâtons j’ai attrapé le feuillet se trouvant sur la fameuse sacoche et je lui ai tendis. Elle a allumé le plafonnier.
    
    - Vous avez un crayon, s’il vous plaît Alain ?
    
    Je le lui tendis. Puis le silence s’est installé dans l’habitacle. J’étais fier de moi, j’avais réussi a enclenché la première phase avec succès. Surtout que l’histoire qu’elle s’apprêtait à corriger était loin de n’être que érotique. Je la classerais plutôt hard… même, très hard. Et je l’avais fais exprès en l‘écraivant. J’avais envie qu’en la lisant, qu’elle s’émoustille.
    
    Comme elle m’émoustillait, contre son gré, à chacune de ses apparitions. Me faisant bouillir de désir. Je ne sais pas ce qui m’a retenu de ne pas arrêter la voiture dans la bas côté et de lui avouer qu’elle m’obsédait. Lui dire que j’aurai aimé la sentir, là tout de suite, à même la banquette. Oui ! La renifler, là où certaine personne de mettrait pas leur doigt. J’étais un renifleur et fier de l’être.
    
    Le plaisir, pour moi, commençais par mes narines. Quand une femme me plaisait. C’était avant tout son odeur intime qui m’importer le plus. Et je cherchais par tous les moyens de pouvoir l‘obtenir. Loin d’être malade, je sais parfaitement d’où ce drôle de perversité, avait germé. Je pense, sans me tromper, que tous est née lors de mes vols de culottes quand je n’avais que ça pour satisfaire ma perversion sexuelle.
    
    - Tenez ! Fit la voix derrière moi.
    
    - Merci madame, en ...
    ... prenant bloc note et crayon que je posais sur le siège passager. J’ai beaucoup de fautes ?
    
    - Des fautes très bêtes, si je peux me permettre de dire.
    
    - Oui je sais. Cela ne date pas de hier. Mais d’avant-hier.
    
    - Dommage ! Par ce qu’il y a de l’idée dans ce que vous écrivez. Une imagination débordante.
    
    - Pas du tout. Je suis comme ça. Mes histoires ont toujours un lien avec la réalité.
    
    - Eh bien !
    
    Elle a coupé le plafonnier, et c’est tut. J’ai profité du silence pour me préparer de la seconde phases. De la conduite à suivre pour arrivée à mes fins. J’aimais à penser qu’à cette époque de ma vie qu’il exister une fatalité qui me connaissait personnellement. Qui m’imposait du sexe, plus que j’en rêvais. Et à chaque fois que je me trouvais avec une femme cela tournait à l’obsession de la menait au plaisir.
    
    Devant le portail de son domicile, une fois la voiture arrêtée, je me suis offert le luxe de m’inviter à prendre un café chez elle.
    
    - Ça ne va pas Alain. Mon mari est absent.
    
    - Raison de plus !
    
    - Je ne vous savez pas goujat !
    
    - Moi goujat ? Vous ne me connaissez mal, madame. Tout au contraire, j’aime la femme. Comme vous l’avez lu. J’adore la mener jusqu’au plaisir. Et c’est ce que je vous propose en m‘invitant chez vous.
    
    - Mais je n’ai pas besoin de vos services. Je suis parfaitement heureuse avec mon mari.
    
    - Ah bon ! Et vous croyez que je vais vous croire.
    
    - En voilà des manières. Vous méritez que j’en parle à mon mari.
    
    - Faites-donc, ma ...