La passagère.
Datte: 16/02/2019,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Alainylon, Source: Hds
Ce soir là ce n’est pas Mr le député que j’ai à conduire, mais son épouse. Elle était de taille moyenne, les cheveux clairs. Un genre de beauté moins évidente au premier regard, mais possédait tout de même une allure certaine. Une sorte de classe qui transparaissait dans ses gestes et sa façon de se tenir. Mais ce qui me frappait le plus, chez cette femme d’une cinquantaine d’années, c’était son regard. Dans ses yeux noisette, alternaient des lueurs de panique et des éclairs d’autorité, sans qu’on sache très bien ce qui pouvait déclencher. Elle avait la réputation d’être une épouse volage.
Je me suis arrêté juste devant le portail, à l’adresse indiquée, j’ai fait le tour de la voiture pour m’empresser de lui ouvrir la portière. J’ai eu la chance lors de sa descente, d’intercepter une vue fugace sur sa petite culotte de couleur rouge, au dessus de bas.
- Je pense en avoir pour pas mal de temps.
- Bien madame.
Elle s’est penchée sur des jambes interminables pour attraper son manteau et son sac à main poser sur le siège. Sa lourde poitrine et voluptueuse semblait défier les lois de la pesanteur. Je l’ai aidé à se passer le manteau sur une petite robe de soie noire, soutenue par des minces bretelles, suffisamment fine pour me permettre de constater au premier coup d’œil qu’elle ne portait pas de soutien-gorge. Et suffisamment moulante pour trahir le style de sa culotte qu‘elle portait. En dentelle !
- Bon courage ! Me fit-elle, alors qu’elle boutonnait son ...
... manteau.
- Merci madame.
J’ai claqué la portière, alors qu‘elle s‘éloignait. J‘ai profité qu’elle me tourne le dos pour m’intéresser à sa silhouette. Qui se dandinait, perchée sur ses escarpins en daim de couleur rouges. Au-dessus, ses mollets bien ronds donnaient envie de voir les cuisses, ainsi que le fessier généreux, qui tangué aux rythmes de ses pas. J’ai attendu sagement qu’elle disparaisse de mon champ de vision, pour reprendre place sur mon siège.
Là, j’ai allumé mon plafonnier et j’ai sorti ma sacoche de dessous le siège passager.
À l’intérieur l’album. Celui qui m’avait tant enflammé au courant des âges. Il était usé, chiffonné. Dès les premières pages, on y découvrait des clichés de Polaroids. L’héroïne, une de mes tantes, nue, s’exhibant devant l’objectif. Comme à chaque, j’étais très excité devant ces images de fesses écartées, de vulves béantes, de poitrines offerte. Comment ma tante avait-elle pu accepter que je photographie son intimité ? Que d’y pensé, j’en avais de longs frissons de volupté.
Il n’y avait pas que des photos dans ce fameux album. Il y avait aussi des confessions. Oui ! Quelques aventures qui avaient nourri mes expériences sexuelles. Mais aussi, mes fantasmes, qui alimentaient mes rêveries nocturnes, lorsque je m’amusais tout seul, avec mon outil à jouissance sous l’œil moqueur du roi pervers.
J’ai pris mon bloc note. Lui aussi se trouvant dans la sacoche et j’ai écris. J’ai même très vite noirci la première feuille d’une nouvelle ...