1. Le parfum du désir


    Datte: 15/02/2019, Catégories: fh, fplusag, jeunes, poilu(e)s, soubrette, odeurs, Oral pénétratio, confession, nostalgie, prememois, Auteur: Larry Starck, Source: Revebebe

    « Selon une étude scientifique, intituléeNeuroimaging evidence for the emotional potency of odor-evoked memory, les souvenirs évoqués par des odeurs ont bien un statut particulier sur le plan émotionnel.
    
    […]
    
    L’olfaction provoque donc, lors de la récupération, une émotion pré-conceptuelle, alors que la vision entraîne d’abord une analyse cognitive, ce qui explique l’étonnement de Proust face au pouvoir « immense » de la gustation.
    
    […]
    
    Une odeur (ou un goût) conduit donc à des sensations qui ont plus de chances d’être mémorisées, étant donné qu’elles sont reliées directement à l’amygdale, partie du cerveau provoquant les émotions. Par ailleurs, parler d’une odeur est souvent difficile, puisque cette sensation, si elle a provoqué une émotion, est liée directement à l’amygdale, sans connexion avec le néocortex, existant ainsi avant la mise en mots. »
    
    [http://www.observatoireb2vdesmemoires.fr/]
    
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    Sur un escabeau, elle remettait en ordre et dépoussiérait quelques objets sur une bibliothèque où je venais justement m’approvisionner en sujets pour mes rêveries. Sa jupe n’était pas trop courte. Ses jambes avaient des courbes un peu épaisses. J’ai été enveloppé, en m’approchant, par les effluves épicés, un peu sûrs de son corps. L’après-midi était bien entamé et depuis plusieurs heures déjà, elle avait fait des ménages chez les uns ou chez les autres avant de venir chez mes parents.
    
    Je parcourais la bibliothèque de droite et de gauche sans penser à ce que je ...
    ... regardais. Mes yeux lisaient des titres que ne comprenait pas mon cerveau embrumé par les vapeurs dégagées par ce corps si proche. Avais-je jamais pensé désirer cette femme, jamais apprêtée, un peu lourde, à l’air morne souvent ? Et pourtant, son corps envahissait maintenant mon esprit et le mettait en désordre. Le sang, par palpitations violentes, se précipitait sous ma peau, convergeait vers mon sexe qu’il gonflait démesurément.
    
    Ses gestes me paraissaient alentis, comme si elle avait voulu repousser le moment de descendre de son escabeau. Je n’osais pas me baisser pour regarder sous ses jupes, je n’osais pas m’approcher, je ne pouvais pas m’éloigner. Soudain, elle a fait un mouvement. Elle venait d’apercevoir un bibelot qui méritait son intervention. Plus haut, si haut qu’elle a dû se mettre sur la pointe des pieds.
    
    Je voyais mieux ses cuisses. Elle n’était pas très grande. Les odeurs se faisaient plus charnelles. Ne pouvant plus contenir le désir qui me tournait la tête, j’osai une main sur sa jambe, dans le pli, juste derrière le genou. Tout mouvement arrêté, je ressentis seulement un imperceptible frisson ; d’elle ou de moi ? Incertain, tremblant légèrement, j’attendais qu’elle me rabroue. Rien, elle s’était reposée solidement sur ses pieds et reprenait tranquillement, en silence, un lent dépoussiérage des étagères.
    
    Mes doigts lentement se déployaient et grimpaient le long de sa cuisse centimètre après centimètre. Elle ne manifestait rien. Disparaissant sous la ...
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