Conte de Noël
Datte: 14/02/2019,
Catégories:
fh,
fdomine,
pénétratio,
jeu,
init,
conte,
amourpass,
Auteur: Domi Dupon, Source: Revebebe
... mettre mon projet à exécution qu’elle se détachait de moi. Elle tenait triomphalement ma dent au bout de sa pince.
Nous échangeâmes quelques mots pendant qu’elle rangeait son matériel. Elle avait de l’esprit et de l’humour. Plutôt plaisant. La « séance » se termina sans autre fait notable sinon un rendez-vous pour la semaine suivante.
Second rendez-vous.
18 h 30 comme la première fois. J’arrivai avec autant d’appréhension. Passage obligé par la salle d’attente. Seul, une nouvelle fois. À peine le temps de somatiser sur ma douleur future, ma tortionnaire, gracieuse, m’invitait à la suivre.
Pas de préambule, immédiatement le fauteuil. Tout en consultant ma radio, elle m’informa du programme.
— Aujourd’hui, nous allons prendre une empreinte pour le bridge de votre molaire et ensuite nous traiterons sa voisine. Vous avez une vilaine carie.
Après s’être équipée, elle se plaça derrière moi. Sans attendre qu’elle me le demande, je me rehaussai sur mon siège. Mon crane heurta sa poitrine. Je fermai les yeux et me laissai transporter. Elle tourna ma tête sur le côté gauche. Elle enfonça son « pistolet de plâtrier » dans ma bouche grande ouverte. Elle se pencha pour atteindre plus facilement sa cible.
Conséquence intéressante, ce qu’il me sembla être un téton, s’écrasa contre ma nuque. Fruit de mon imagination ? Peut-être. Etrange sensation. Pas désagréable. Certitude, j’aimais sa main dans ma barbe quand elle me positionnait les maxillaires. Contact rompu. ...
... Main, poitrine. Tout se déroba. Son visage de lutin souriant entra dans mon champ de vision.
Pendant que le produit durcissait, que j’avais la mâchoire bloquée, elle me conta des anecdotes plutôt drôles, ses yeux bleus pétillant de malice. À un moment, pour ne pas éclater de rire, je l’interrompis en posant ma main sur la sienne. Là, y a eu un blanc. Mes doigts ne restèrent que quelques secondes sur sa paume mais… Dans le regard que nous échangeâmes filtra autre chose que la simple connivence rieuse liée à une plaisanterie.
Je n’étais vraiment pas un spécialiste en lecture d’expressions. Celles que je crus lire sur son visage furent l’exact reflet de ce que je ressentais : surprise et incompréhension.
Je ne savais pas ce que cela recouvrait chez elle. Sans doute rien de plaisant ! Quant à moi pour la première fois de mon existence, à près de 60 ans, j’avais éprouvé l’espace d’un instant une pulsion érotique, sentimentale, sensuelle, appelez cela comme vous voulez, envers une femme.
Elle avait perdu de sa faconde. Dans un silence pesant, elle m’ôta l’empreinte solidifiée. D’une voix qu’elle s’efforça de rendre impersonnelle, elle m’annonça qu’elle allait s’occuper de ma carie.
Comme la fois précédente, elle se plaça à ma droite mais, en prenant bien soin cette fois, d’éviter tout contact. Pauvre chérie, si elle avait su que j’étais pédé comme un phoque, elle aurait été moins perturbée.
J’attendais qu’elle me fasse une piqûre anesthésiante mais, à l’aide d’une ...