Rêves de jeunes époux
Datte: 14/02/2019,
Catégories:
f,
h,
fh,
ff,
bizarre,
vacances,
amour,
fsoumise,
hsoumis,
fdomine,
revede,
vidéox,
odeurs,
pied,
Masturbation
Oral
fdanus,
fsodo,
hdanus,
hgode,
coprolalie,
uro,
attache,
poésie,
délire,
Humour
fantastiqu,
Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe
... délectation. Une foule se défoule : venus voir une fille qui se tortille fixée par de drôles de banderilles, les gens se moquent du spectacle baroque de mon exécution, et je trouve leurs moqueries terriblement odieuses voire ignominieuses. Lilith me lance un regard maléfique. Je m’attends à quelque chose d’horrifique, de terrifique. Elle ouvre sa bouche d’où soudain je vois s’échappant un vaste serpent à la tête énorme, à la taille hors norme. Le monstre qui bouge est rouge avec d’étranges chiffres, que je déchiffre et qui me disent quelque chose sans que je puisse les identifier, inscrits sur ses écailles. Me voilà bien dans la mouscaille. La bête a des symboles cryptiques, dans le genre apocalyptique avec des numéros, et peut voler. Elle se dirige lentement vers mes pieds qu’elle mange, croquant et broyant mes os de ses dents acérées. Puis ce sont mes jambes toutes entières, puis le bassin ! Mes boyaux sanguinolents pendent misérablement et tombent, solution radicale à ma constipation. Je regarde avec effroi le monstre me dévorer, étonnée d’être toujours vivante et consciente. Curieusement je n’ai pas mal, ce qui n’est pas mal compte tenu des problèmes extrêmes auxquels je fais face en ce moment. C’est même plutôt le contraire : d’une manière absurde je sens monter en moi un orgasme du clitoris que je n’ai plus. Je me vois uriner à partir d’une vessie que je n’ai plus. Impossible !
Lorsque je m’éveille, ma main est plaquée entre mes jambes. Ouf, j’ai retrouvé mon ...
... intégrité physique. Par contre, il est urgent que j’aille faire pipi. Évidemment, il n’y a ni Lilith, ni croix, ni serpent. Ni même de douche avec mon mari : je sens toujours autant la sueur. Par contre, l’orgasme que j’ai eu durant mon sommeil était bien réel : ma moniche humide s’en souvient encore. Mon doux amour me caresse le ventre. Il est temps de se réveiller afin de prendre notre petit-déjeuner et poursuivre notre voyage. Il ne se doute pas que son geste tendre est à l’origine d’un rêve horrible qu’il me faut d’urgence lui raconter.
Le soleil qui se lève, nous spoliant de nos rêves, vient maintenant nous éclairer d’un rai rougeoyant. Mes yeux habitués aux ténèbres célèbrent cette apparition de clignements répétés. Pour respirer de l’air frais, pour inspirer le matin, j’ouvre la fenêtre, en m’exposant peut-être, indifférente à ma visibilité, à la possibilité qu’ont les habitants de l’immeuble en vis-à-vis de me voir dévêtue comme une réplique des statues dans les jardins publics. C’est ma vie et j’ai envie de regarder le jour se lever, de le laisser caresser mon corps et de garder toute la journée ce soleil naissant au creux de mon cœur innocent. Les oiseaux qui prennent leur envol, quittant ce sol pour des lieux plus cléments, ne sont-ils pas aussi nus que magnifiques ?
L’hôtel est situé à l’extrémité d’une piste de l’aéroport, comme offert à une étrange sexualité avec des engins volants, déités de la modernité, dont la célérité surpasse leur bestialité. ...