L'ouragan Marie
Datte: 13/02/2019,
Catégories:
frousses,
vacances,
Humour
québec,
camping,
Auteur: Ingyt, Source: Revebebe
... maudit dos m’élançait.
Marie revint en se déhanchant merveilleusement avec l’assurance d’un mannequin professionnel en tenant des verres en carton et un tire-bouchon antique. L’instrument pourtant banal me parut être extrêmement dangereux entre ses mains délicates. Je pris soin de garder mes yeux bien levés et très haut en souriant même quand elle se cogna un orteil sur quelque chose et qu’elle sauta un moment sur place en sacrant.
Sa poitrine lourde menaçant de sortir du maillot aurait été superbe à filmer et à visionner au ralenti. Doux Jésus ! Je déglutis en souriant toujours.
— Outch ! Câlice ! fit-elle une fois près de la table. Désolée, je n’ai rien d’autre pour boire, dit-elle en posant les verres puis en se penchant pour se frotter l’orteil.
Le maillot s’étira tellement que je crus voir son nombril.
Jésus-Christ, elle le faisait exprès.
Quand elle se redressa, j’avais déjà relevé les yeux en souriant toujours.
— Ça va aller, donnez le tire-bouchon, je…
— Non ça va, vous avez mal dans le dos, pis votre nez, Paul. Ça fait mal ?
— Non, ça va ; et vos orteils ?
— Sont encore là !
Je me reculai d’instinct dans la chaise toujours en équilibre instable quand elle s’empara de la bouteille. Je faillis verser, mais me rattrapai de justesse les nerfs extrêmement tendus et la replaçai mieux, agacé. Elle enfonça l’instrument dans le bouchon de liège en le vissant avec fougue et tira en faisant jaillir les veines de son cou.
Même ses veines me ...
... parurent érotiques, surtout la grosse qui battait sous la peau blanche. Je me repassai la langue sur les dents en croisant les jambes. Je bandais encore.
Le bouchon résistait.
— Vous voulez que…
— Non, je vais l’avoir, le sacrement ! affirma-t-elle avec conviction dents serrées en coinçant la bouteille entre ses cuisses blanches si sexy et en tirant.
Elle rougit sous l’effort en grognant, les biceps durcis et ils étaient plus gros que les miens. Le bouchon lâcha soudainement, son avant-bras heurta son sein gauche qui jaillit du maillot comme s’il n’attendait que ça. « Merci, petit Jésus ! » me dis-je en déglutissant encore une fois les yeux tout ronds. Le sein, d’une blancheur de souris de laboratoire albinos, pendait mollement par-dessus le maillot, le mamelon brun gonflé et entouré d’une grosse chair de poule, me narguait.
— Ah non ! fit-elle découragée en regardant son sein à l’air tout en déposant la bouteille et le tire-bouchon sur la table en rougissant à vue d’œil.
Je relevai les yeux rapidement et réaffichai mon sourire débile. Elle le rentra avec un sourire pincé, le replaça comme il faut et se prit les seins et se les brassa et se les tapota tout en me regardant l’œil torve. Jésus, Marie, Joseph !
— Bon, fit-elle, là ça sortira pus.
— Quoi donc ? Ah, je l’ai à peine vu !
Gros yeux qui en disaient long sur ma remarque.
— C’est ma journée chaud gratis on dirait. Seigneur ! Un petit verre, Paul ? me demanda-t-elle sur un ton enjoué de grande fille ...