1. La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°1052)


    Datte: 19/02/2018, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: MAITREDOMINO, Source: Hds

    ... !
    
    - Je vous demande pardon, hurlais-je !
    
    Pour toute réponse je reçus une gifle terrible qui me fit porter immédiatement une main à la joue. A nouveau elle hurla cette fois :
    
    - J’ai dit à poil, la chienne !
    
    Je la fixais fermement bien décidée à en découdre. Deux furies se faisant face, prêtes au combat. A cet instant j’entendis une porte grincer et sur mes gardes, je me retournais prestement. Rien, je ne voyais pas de porte ouverte, j’avais du rêver. J’allais « attaquer » la femme quand soudain :
    
    - Ah Madame, j’ai failli attendre, savez-vous ! Vous avez manqué à la Cour du Seigneur de la maison comme vous avez manqué au Maître des lieux.
    
    Pétrifiée, reconnaissant la voix de Monsieur le Marquis, je me retournai à nouveau et le vit, souriant, affable.
    
    - Mais co… comment êtes-vous entré… ?, lui dis-je…
    
    Le Noble me répondit d’un rire réconfortant tandis que s’approchant de moi, il me prenait dans ses bras d’abord, me pressa contre lui ensuite, m’embrassa tendrement et d’un regard accompagné d’un petit signe de la tête, renvoya la femme qui obéit immédiatement et sortit impassible. Me prenant les doigts comme pour entamer une danse, il me faisait tourner devant lui :
    
    - Vous avez froid Madame et vos cheveux mouillés ne déparent pas à votre sublime beauté me faisant penser à une jument racée qui vient de terminer sa course… recouverte d’écume.
    
    Je ne savais comment prendre ce qui devait être un compliment.
    
    - Vraiment Monsieur le Marquis, une jument ...
    ... ? Comme vous y allez !
    
    Un grand rire, franc, enthousiaste s’échappa de sa bouche.
    
    - Préférez-vous, chienne peut-être ? (Alors que j’allais répondre) - C’est ce que tu es de toute façon, une chienne en effet, et je vais te montrer comment je traite les chiennes comme toi.
    
    - A poil, entièrement ! A quatre pattes, salope !
    
    Je ne bougeais pas, non pas de surprise mais de colère… Le tutoiement m’indisposait, et il le voyait ! Mais il fit mine de ne pas le laisser paraître, et s’éloigna quelques instants. Revenu sur ses pas, il me dévisagea longuement, son visage était dur, fermé, ses yeux lançaient des éclairs mais il se contenait affichant un calme d’une efficacité redoutable. Le Noble prit place dans un de ses fauteuils de cuir.
    
    - Approche !
    
    Encore le « tu », je bouillais intérieurement mais j’approchais… lentement, exprès !
    
    Arrivée à quelques mètres de Lui, je restais muette mais repensait à la fois précédente ou vaincue, il m’avait tant fait jouir et il me faut bien l’avouer, j’avais eu un plaisir immense et encore inconnu jusque-là. Le trouble m’envahissait donc de plus en plus, une partie importante de moi résistait encore, tandis que l’autre sentait bien ce que j’étais en train de devenir sous Sa houlette et l’acceptais totalement. Un lourd silence pesait dans la pièce. Les flammes de la cheminée donnaient des volumes aux objets et crépitaient sur une épaisse bûche aux couleurs du feu. Et j’avais l’impression d’être dans une bulle intemporelle, comme ...