1. La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°1052)


    Datte: 19/02/2018, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: MAITREDOMINO, Source: Hds

    ... moment où la porte allait se refermer, j’avançais un pied et la bloqua. Walter me regarda et me dit avec une froideur cadavérique :
    
    - Le rendez-vous, Madame, était pour 14 heures, vous êtes en retard, dommage pour vous ! Adieu Madame…
    
    Il allait me fermer la porte au nez quand je prétextais avec justesse les causes de mon retard, le brouillard du matin, les embouteillages, etc … et il sembla attentif à mes explications car il rouvrit un peu plus la porte, mais par sa masse, il empêchait toute intrusion à l’intérieur de la vaste demeure.
    
    - Fort bien… Veuillez rester ici, je vais en avertir Monsieur le Marquis.
    
    D’un regard vers mon pied, je compris que je devais le retirer, ce que je fis, et la lourde porte se referma à nouveau sur moi, me laissant, à nouveau dehors. Vingt minutes étaient passées, et la porte ne s’ouvrait toujours pas. Subitement, mon caractère rebelle reprit le dessus et décida de partir pour ne plus jamais revenir. Non mais ! Trop c’est trop ! J’arrivai à pied donc à l’entrée de la propriété après avoir traversé le parc du Château quand je fus rattrapée par un homme courant derrière moi qui me dit :
    
    - Vous allez être reçue Madame, veuillez me suivre.
    
    Je ne le connaissais pas, alors je lui demandais qui il était, et sembla hésiter pour sa réponse.
    
    - Je suis le… secrétaire de Monsieur le Marquis
    
    - Ah ? dis-je pas du tout convaincue
    
    Je le suivais malgré tout en détaillant sa tenue très différente des habits que je voyais dans cette ...
    ... demeure. Son secrétaire, j’en doute, me dis-je encore ! Nous entrâmes enfin dans le Château et me retrouvai à nouveau dans le vestibule, attendant, mais au moins j’étais à l’intérieur à l’abri du froid.
    
    - On va venir vous chercher Madame, veuillez patienter un instant.
    
    - Bien ! dis-je tentant de faire bonne contenance, mais très énervée cependant.
    
    Quinze minutes plus tard (oui encore quinze longues minutes à me faire attendre), une femme portant belle tenue et talons très haut, d’aspect revêche, sévère, vint vers moi et me dit sur un ton sec :
    
    - Suivez-moi !
    
    Le ton peu amène me fit dresser les sourcils et voyant que je ne bougeais pas, fort mécontente de sa présentation,
    
    - Alors dit-elle, c’est pour aujourd’hui ou demain ?
    
    (Là, c’en fut trop et lui dis) - Qui êtes-vous Madame, pour me parler ainsi ?
    
    Se radoucissant et arborant un large sourire énigmatique, elle répondit :
    
    - Qui je suis ? … disons la Muse de Monsieur le Marquis, veuillez me suivre, s’il vous plaît Madame.
    
    Je la suivis donc, traversant des longs couloirs luxueux et des salles inconnues, descendant des escaliers, suivant encore d’autres couloirs, pour me semble-t-il, arriver dans un endroit relativement peu sympathique. Entrées dans la pièce qui ne ressemblait en rien à celles traversées, j’entendis la porte se refermer sur mes talons, avec un bruit qui me faisait plus penser à une porte de prison qu’à autre chose. Sans se retourner, la femme me dit d’un ton sec :
    
    - A poil, salope ...
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