1. Le retour de Monsieur de Sombreuil


    Datte: 10/02/2019, Catégories: fh, fhhh, nympho, soubrette, noculotte, Oral 69, fgode, pénétratio, Partouze / Groupe fdanus, fsodo, historique, Auteur: Bernard Nadette, Source: Revebebe

    ... tissu ou une chandelle le soir à la fenêtre de tes appartements quand tu seras décidé. Perrine tiendra la porte ouverte pour que tu puisses aller et venir à ta guise.
    — Je n’y manquerai pas, mon aimée.
    
    Il effleure sa joue d’un baiser et s’éloigne, impatient d’y être déjà. Le lendemain, il se rend au Conseil. En sortant, il se met à la recherche de la marquise de Pierrenoire afin de pouvoir lui souffler ce qui serait intéressant que l’espion tanibrinque qui l’appointe sache. Il est d’ailleurs étonné de ne pas la voir flâner aux alentours. Ne la trouvant pas, il décide de se rendre à son hôtel et l’y trouve enfin. Icelle manifeste sa joie de le voir :
    
    — Charles ! Je suis bien aise de vous revoir. J’ignorais que vous fussiez de retour. Comment s’est passé votre voyage ? Ne dites rien. Je vous retiens à déjeuner ; vous me narrerez cela durant le repas.
    
    Le comte accepte l’invitation et lui narre par le menu ses pérégrinations et rencontres. L’heure est avancée. Quand ils quittent la table, le comte – depuis les conversations de la marquise avec Monsieur de La Reynie et avec lui ensuite – la regarde d’un autre œil. Il n’envisage plus de se conduire comme il le faisait ci-devant avec elle. La baiser sans trop d’égards, car il la mésestimait fort pour sa trahison. L’estime et même le respect qu’il lui porte maintenant l’en empêchent. C’est Anaïs, le voyant sur le point de partir, qui lui dit :
    
    — Charles, demeurez céans.
    
    Et ajoute en murmurant :
    
    — Ainsi je pourrai ...
    ... légitimement apporter des nouvelles fraîches à qui vous savez.
    
    À dire vrai, pour la belle marquise, son rôle d’espionne est devenu presque secondaire. Elle s’est attachée à Charles, bien qu’elle sache son cœur pris par la fille de l’amiral. Elle ne veut rater occasion de bénéficier de sa présence quand cela se présente.
    
    — Puisque vous m’en priez, j’accepte avec plaisir.
    — Voulez-vous prendre un bain ?
    
    Cette question rappelle à Charles le précédent bain qu’il a pris en ces lieux. Il répond :
    
    — Avec plaisir, cela est une détente. Au fait, comment se porte votre servante depuis ce jour ?
    — Fort bien. Elle ne m’en a point voulu de ce qu’il s’est passé.
    — Elle eût été bien ingrate car, somme toute, la chose avait été prisée.
    — Il est vrai, et en suis toujours ébaubie.
    — Me pardonnerez-vous de vous avoir brusquée ce jour-là ? Car contrairement à elle…
    — Je n’ai guère goûté l’expérience. Là, je vous ai expliqué que je ne vous en tenais point rigueur et que vous étiez pardonné de grand cœur.
    
    La marquise n’a pas fini sa phrase que, de retour de courses, la camériste entre. En voyant l’amant de sa maîtresse, elle rosit légèrement. Anaïs se tourne vers elle, et pour mettre dans l’embarras à la fois Charles et icelle, contre qui elle a encore quelques rancœurs de ses gloussements :
    
    — Marguerite, tu arrives bien : Monsieur le comte a une question à te poser.
    
    Charles ne pipant mot, elle reprend :
    
    — Il s’inquiète de ce que à quoi tu as été initiée, du plaisir ...
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