Duchesse et catin (1)
Datte: 10/02/2019,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: yannlakeu, Source: Xstory
Je pleurai de chagrin et j’étais terrorisée.
De chagrin, car je devais épouser un vieux duc qui aurait dû, en principe, se marier avec ma sœur. Elle, elle aurait bien voulu. Les titres, la fortune, les bijoux... Il ne s’agissait, dans le fond, que de faire un héritier et attendre tranquillement le décès du père, qui ne pouvait tarder vu son âge, pour être tout à fait libre d’une immense fortune.
Mais moi je m’en foutais. A 19 ans, j’aurais encore préféré être none que de devoir me marier avec un homme de 63 ans de plus que moi ! Non ! Et puis, lui faire un héritier était aléatoire. On ne tombe pas enceinte rien qu’à voir un homme nu !
— Comment peux-tu être aussi égoïste ? me dit ma mère ! Ton père est ruiné, le duc d’Emlessex peut nous sauver du désastre !
— Cela m’est égal !
— Mais songe que nous perdrons tout ! Mes bijoux, les châteaux, les domestiques... Mon Dieu;
— Mais il est si vieux !
— Justement. Hâte-toi de lui faire un enfant. Il mourra vite. Tu hériteras tous ses biens et tu seras libre.
— Mais puisqu’il était promis à Louise.
— Mais, il t’a vue ! C’est toi ou personne. Nous n’avons pas le choix.
Où m’avait-il vue ? Je ne sais, mais j’aurais mieux fait de me cacher ce jour-là. Le cynisme de ma mère me dégoûtait. Elle me vendait pour assurer son train de vie.
Et puis j’étais terrorisée. Je ne savais rien de la sexualité. Même avec un homme de mon âge, j’aurais redouté ce moment. Alors avec un vieillard !
Le mariage aurait lieu ...
... en Ecosse.
Lorsque j’arrivais au château, le duc m’attendait devant le perron, accompagné de toute la domesticité. Il y avait là une cinquantaine de personnes.
Bienvenue à Labelmoole castle, me dit le duc quand je descendis de voiture.
Je lui fis une révérence.
— Blackhill, présentez le personnel à la future duchesse.
C’était l’intendant du domaine, car évidemment, un duc ne pouvait pas s’abaisser à présenter lui même la domesticité.
— Madame les verra plus tard, mais il faut qu’elle connaisse miss Caroline qui est sa chambrière.
— S’il est possible, je voudrais voir chacun maintenant. Je ne veux pas que ces braves gens m’aient attendue pour rien.
Le duc ayant approuvé d’un geste de tête, je les vis tout à tour et eus un mot agréable pour tous. Il s’agissait du moins de me faire apprécier du personnel au cas où... Ce fut long quand même.
— Miss Caroline, conduisez Madame dans ses appartements... Reposez-vous ma chère, nous nous verrons pour le thé. Y a-t-il quelque chose qui puisse vous être agréable ? Demandez-moi l’impossible.
— Eh bien, je voudrais aller à la piscine.
— La piscine ? Et il éclata de rire.
— Mon Dieu, qu’ai-je dit ?
— Il n’y a pas de piscine ici.
— Oh ! Excusez-moi, Londres, l’habitude... Suis-je sotte !
— Ce n’est rien, nous en ferons construire une. Blackhill ! Convoquez mon architecte pour après-demain.
— Bien Monsieur.
Il y eut le thé, le dîner, la soirée, puis le lendemain, le mariage dans la chapelle du ...