1. L'odeur de la garrigue


    Datte: 08/02/2019, Catégories: fh, extracon, copains, fépilée, vacances, noculotte, Oral pénétratio, jeu, Auteur: Nerval, Source: Revebebe

    ... le tissu mouillé de son débardeur blanc apparaissaient, sans aucune pudeur, deux jolies pêches, rehaussées d’une cerise à chaque bout. Elle n’avait qu’à suivre mon regard, qui soudain s’était fixé, pour comprendre l’étendue du désastre. Le tissu traître, transparent, laissait entrevoir la peau comme s’il était inexistant. La poitrine de Manu était dévoilée à toute la garrigue.
    
    — Oh non ! s’écria-t-elle en croisant les bras sur ses seins.
    
    Puis elle éclata de rire, devant mon air mi-sérieux, mi-gêné.
    
    — C’est bon, ce n’est pas la première fois que tu vois des seins !
    
    Elle commença un mouvement vers moi, mais s’arrêta net, et marcha comme si de rien n’était pour se placer dos à moi, dans un élan, gracieux et délicat, de pudeur.
    
    — Tu as l’air troublé, Julien, me dit-elle après quelques secondes, en se retournant à nouveau vers moi, mais cette fois, quelques pas plus loin.
    — En fait, pour être complètement honnête, je le suis ! Mais pas par la vision de tes seins. Enfin, si, ils sont magnifiques… Tu n’avais pas un soutien, avant ça ? Je veux dire un maillot…
    
    Ce fut l’air un peu dépité qu’elle m’avoua :
    
    — J’en avais. J’ai voulu me changer pour nettoyer, mais Corentin dormait sur notre sac, et comme je n’ai pas voulu le réveiller…
    
    J’ai toujours pensé par la suite que tout ce qui était arrivé ce jour-là était à imputer à cette fâcheuse habitude de Corentin de s’endormir sur des bagages quand il est exténué.
    
    — Mais tu avais ton rose… répondis-je du haut de ...
    ... ma perplexité.
    — Je ne voulais pas le salir en nettoyant. Bon allez, passe-moi ta chemise…
    
    Se retournant vivement, elle retira le débardeur mouillé.
    
    — Manu ?
    — Ben quoi ? dit-elle en se retournant vers moi, bras croisés sur la poitrine, de toute façon, on voit tout à travers donc autant le retirer ! Passe-moi ta chemise…
    — Manu ? Si tu n’as pas mis le haut de ton maillot, je suppose que tu n’as pas mis le…
    
    Elle rosit littéralement mais essaya tout de même de sourire.
    
    — Sacrée coquine ! ne pus-je m’empêcher de lâcher.
    — Mais toi-même, goujat ! Allez, passe-moi ta chemise !
    
    Tout mon être était en ébullition. Voir cette jeune fille, torse nu, ses bras délicats croisés sur des seins qu’on devinait sans peine. Pouvoir pratiquement en goûter la texture. Suivre du regard les mouvements de ces pêches qui gesticulaient à la suite de leur propriétaire et puis descendre vers ce short qui lui arrivait à mi-cuisse, ce fin tissu derrière lequel se cachaient tant de choses…
    
    Mon émoi avait pris la forme d’une violente érection, que je n’arrivais à masquer pour l’instant que grâce aux pans de ma chemise. Était-ce pour cela, ou bien pour voir jusqu’où la situation était capable de dégénérer que je me crus obligé de répondre :
    
    — Non.
    — Quoi ?
    — Non, tu n’auras pas ma chemise.
    — Tu plaisantes ? Mais pourquoi ?
    
    Il y avait une lueur qui s’était allumée depuis quelques instants déjà. Un mélange de peur et de jeu, mais aussi de quelque chose de moins discernable, une ...
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