1. L'odeur de la garrigue


    Datte: 08/02/2019, Catégories: fh, extracon, copains, fépilée, vacances, noculotte, Oral pénétratio, jeu, Auteur: Nerval, Source: Revebebe

    ... l’avais connue presque huit ans plus tôt. Une jeune fille timide, à peine majeure, qui était sortie avec mon meilleur pote, Corentin. Ce dernier faisait partie de la caste des exténués qui avaient conduit toute la nuit. Il dormait du sommeil du juste dans la villa.
    
    J’avais été surpris d’apprendre que Manu et Corentin s’étaient mis ensemble, parce qu’il m’avait semblé que la timide Emmanuelle me tournait autour depuis quelques mois déjà à l’époque. Puis, au fil de leur relation, je m’étais étonné de sentir de temps en temps son regard courir sur mon corps. Et qu’elle se mette à rougir violemment quand je la prenais en faute. Souvent, nous avions des contacts physiques non justifiés et ils se prolongeaient. Je me rappelle d’une main sur ma cuisse au cinéma, d’un genou collé au mien dans un bus, et de mouvements pouvant s’apparenter à des caresses.
    
    Peut-être avais-je rêvé, peut-être pas. Je n’y pensais que rarement. Cela faisait partie des zones d’ombres à ne pas trop explorer, du moins c’était ma politique.
    
    D’ailleurs sur cette route, aucune de ces idées ne me traversa l’esprit. Je détaillais son corps par acquit de conscience. Ses cheveux châtains étaient noués en queue de cheval et une casquette les protégeait du soleil trop agressif. Un petit visage expressif, ni trop beau, ni trop laid. Des yeux bruns rieurs, de petites fossettes, un cou gracile, une peau douce, elle avait de petits seins accueillants et un ventre plat, les jambes et le cul magnifique comme souvent ...
    ... chez celles qui pratiquent la danse. Manu n’aurait pas été mon premier choix, mais j’aurais eu du mal à dire que cette fille n’était pas désirable.
    
    Après avoir traversé la sapinière en riant des jurons de Lau, nous nous dirigeâmes vers la terrasse, sifflant d’admiration pour le paysage. L’ampleur de la tâche avait été, comme d’habitude, amplement exagérée par Lau puisqu’il suffisait d’éliminer les épines tombées et les herbes grimpantes d’un coup de brosse. Ensuite de passer un coup d’eau savonneuse pour que la terrasse retrouve un lustre et une hospitalité dignes de nos souvenirs.
    
    Il y a des recettes qui ne ratent jamais. Plaçons deux personnes avec une mentalité de huit ans, un soleil radieux et un tuyau d’arrosage et il ne faut pas deux minutes pour que la situation dégénère. Ce qu’elle fit.
    
    J’avais branché le tuyau après avoir donné un premier coup de brosse, tout en évitant les coups dans le dos que ma camarade m’assénait volontiers, prétextant me faire travailler plus vite. L’eau savonneuse commençait à peine à se répandre sur la terrasse que je repérai un moment d’inattention de ma compagne. La demi-seconde lui coûta d’être trempée. Elle hurla comme un animal blessé avant de se jeter sur moi pour m’arracher le tuyau des mains. La bataille dura quelques minutes se terminant par un cessez-le-feu stratégique.
    
    Manu fit quelques pas, histoire de reprendre son souffle, et se retourna vers moi.
    
    — Oh merde !
    — Quoi merde ? me demanda-t-elle aussi vite.
    
    Sous ...
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