1. Sensualité équestre


    Datte: 07/02/2019, Catégories: ff, jeunes, profélève, sport, odeurs, Oral journal, ecriv_f, Auteur: Patricia, Source: Revebebe

    ... Ballemont de Piber », j’aperçus mon amie bouchonnant son étalon. Elle caressait l’encolure, chuchotant à son oreille. Dans la pénombre, sa silhouette claire se fondait avec les flancs puissants de son Lipizzan. Seule la coulée mouvante de sa chevelure de jais, luisante comme le flot sombre d’une cascade, semblait flotter dans l’air tiède.
    
    Maylis avait enlevé sa veste de gabardine bleu nuit, elle portait un chemisier blanc à col officier et un jodhpur de coton écru. L’empiècement de cuir « Mc Cornick » soulignait la ferme rotondité de ses fesses. En deux pas furtifs, je me glissai derrière elle et collai mon corps contre son dos. Un léger frémissement m’accueillit. J’écrasai ma poitrine contre son dos, jetai mes reins vers l’avant pour que mon ventre épouse la courbure des éminences charnues de ses fesses. J’enfouis mes lèvres dans son cou, cherchant à la racine de sa nuque, les cheveux encore humides de sa sueur.
    
    La brosse de chiendent avec laquelle Maylis bouchonnait son étalon avait à peine marqué un bref arrêt. Maylis avait repris ses lents et puissants mouvements de brossage, feignant d’ignorer ma présence. Je connaissais ce jeu de paresseuse passivité qu’elle affectionnait. Tout en m’enivrant des effluves de fleurs et de senteurs boisées de son parfum qui se mêlaient aux exhalaisons douceâtres de sa sueur tiède, je glissai mes mains vers son chemisier et le déboutonnai. J’adorais les règles tacites de ce jeu que nous avions déjà pratiqué. Maylis se laissait ...
    ... déshabiller sans un mot, elle ne devait laisser paraître aucune réaction.
    
    Elle se contenta de poser la brosse en équilibre sur le garrot lorsque je fis glisser les manches de son chemisier. Je m’étais légèrement reculée pour me repaître de la vue de son dos finement musclé, harmonieux, chaud et souple. Elle ne portait pas de soutien-gorge. J’écrasai mollement ma poitrine contre ses omoplates, tandis qu’elle reprenait, imperturbable, son brossage et, glissant mes mains sous ses aisselles, m’emparai de sa poitrine. Ses deux seins, tièdes et souples, frémissaient dans mes paumes en conque et jouissaient de sentir dans mes mains durcir leurs pointes.
    
    Imperceptiblement, ses fesses poussaient contre mon ventre, signe de plaisir, de bien-être. Je lâchai sa poitrine à regret, et me saisis de sa jambe gauche. Après une habile volte-face, je l’enjambai tout en maintenant le cuir fauve de sa botte entre mes mains. Dans cette position de maréchal-ferrant se préparant à parer un sabot, je la débarrassai d’une botte, puis la deuxième. Maylis ne bougeait toujours pas, continuant impassible son pansage. Le jodhpur suivit le même chemin que les bottes et se retrouva froissé, en boule, dans la paille fraîche.
    
    Maylis était maintenant nue. Son corps gracile et musclé tranchait avec la masse puissante et musculeuse de son étalon. S’appliquant à lustrer par de larges mouvements circulaires la croupe et la pointe de la fesse de son cheval, elle s’était penchée en avant, appuyant sa poitrine sur ...