Sensualité équestre
Datte: 07/02/2019,
Catégories:
ff,
jeunes,
profélève,
sport,
odeurs,
Oral
journal,
ecriv_f,
Auteur: Patricia, Source: Revebebe
... balancement sensuel et rythmé de la croupe ronde et massive de son étalon, comme le prolongement centauresque de sa puissante monture. Cheveux noirs de jais, retenus par un chouchou écossais, glissés sous la bombe de velours moire. De longs cils sur de grands yeux sombres. Un petit nez, des pommettes lisses et saillantes. Une extraordinaire pureté de traits.
Elle avait une dizaine d’années de plus que moi. Quand je la regardais danser, toute auréolée de la blancheur ivoirine de son cheval, mon regard suivait la courbure de sa nuque, j’imaginais sa poitrine écrasée sur l’encolure dans le foisonnement de la crinière. Mes oreilles, comme celle d’un cheval, se dressaient pour partager la douce violence des « han ! » qu’elle soufflait en franchissant un droit ou un mur. Je devenais cheval pour pouvoir mieux l’approcher, la flairer…
Nos premiers émois d’amantes ont été très romantiques. Toutes deux, élevées dans la religion catholique la plus stricte, nous n’en vinrent aux premiers baisers qu’avec pudeur. Maylis avait beau revendiquer une liberté d’homme, de cavalier, elle n’en souscrivait pas moins aux exigences d’une foi qui soumet si facilement les femmes. Ce n’était pas le moindre de nos paradoxes. Nous nous écrivions, en cachette, des lettres enflammées ; nous nous serrions dans les bras l’une de l’autre dans l’obscurité des boxes.
Un jour nous nous enhardîmes. Nous nous sommes déshabillées, rougissantes et tremblantes et c’est elle qui posa ses lèvres fines sur ...
... celles de mon sexe. Je me souviens de la légèreté, de la souplesse de son corps gracile et pourtant puissant… bandé, obstiné. Les pointes acérées de ses seins. Son fin pubis aux longs poils noirs soyeux. Ses fesses délicieusement rondes et denses dont la cambrure renforçait la proéminence arrondie. Ses fesses, satinées malgré les heures de monte, sur la peau desquelles je devinais du bout des doigts, la légère callosité que le cuir de la selle avait imprimée.
J’ai encore en mémoire le moment où j’attendais qu’elle me rejoigne au fond d’un box sombre, frémissante au milieu de la paille fraîche et du foin odorant. Elle poussait doucement la porte après s’être assurée que personne ne la suivait. Nous nous jetions dans les bras l’une de l’autre. Comme un jeune chiot, je fouillais sa chair, la respirant, la humant, à la recherche de la moindre fragrance. Je cherchais avec trouble, la trace de la moindre phéromone, sondant chaque repli, chaque interstice où aurait pu se loger la plus vaporeuse odeur de jeune fauve… cou, nuque, aisselles, seins, ventre… Bien qu’elle soit d’une propreté méticuleuse, les heures de monte, imprégnaient ses vêtements et sa peau. L’odeur musquée et pénétrante de la sueur de son étalon, celle du cuir et de sa propre transpiration, se mêlaient à celles du fourrage frais, de la paille et du son.
Ce jour-là, j’étais arrivée en retard, la reprise était terminée. Je cherchais Maylis dans les écuries, flânant entre les stalles. Arrivée devant le box de « ...