1. La gendarmette


    Datte: 06/02/2019, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: Hujambo Korodani, Source: Hds

    ... restait à faire, il fallait maintenant qu’elle accepta de danser avec lui. Elle se trouvait face à lui. Tout en dansant, il se rapprochait d’elle. Il sentit sur lui, il sentit parcourir sur son corps le radar de la jeune femme, cette espèce de radar qui l’informait sur le type d’homme qu’elle avait en face d’elle. Il s’approcha encore plus d’elle. Maintenant ils se trouvaient l’un contre l’autre. Subitement, elle lui tourna le dos puis colla son postérieur contre son pubis. Elle se mit à frotter ses deux fesses contre son entrejambe ! Une érection surpuissante ! Il laissa chuter sa petite bouteille d’eau en plastique qui s’écrasa sans bruit au sol. Il saisit la femme à la robe rouge aux hanches, accompagna ses mouvements de va-et-vient rythmés. À travers les tissus du boxer, du pantalon, de la robe, de la culotte, il frottait son pénis contre les fesses de la danseuse. Son érection et son excitation augmentaient. Il aurait aimé pouvoir la prendre là devant tout le monde mais la décence et le consentement l’empêchaient ! Tout en dansant, il baladait ses mains sur le corps féminin. Une flamme légère et brulante à la fois. Elle colla sa tête contre sa poitrine. Il huma ses cheveux. Elle portait ces tresses africaines sans fil qui parcourent la tête en sillons en laissant entre elles des espaces identiques. Les mains grimpèrent sur la hanche, sur le ventre, sur les côtes ; les mains se posèrent sur les seins, les mains pressèrent les seins. La jeune femme s’échappa. Batangui ...
    ... eut l’impression d’avoir tout gâché. Il la chercha vainement. Elle avait disparu.
    
    Le taxi déposa Batangui dans la cité universitaire. Il était six heures du matin. Les immeubles de la cité universitaire s’extirpaient de la nuit. Soûl, déshydraté, fatigué, il avait l’impression de se diriger vers une prison. Sa vie monotone, l’université, sa chambre, l’université, sa chambre, quelquefois les discothèques, quelquefois les prostituées du carrefour chaud, et rebelote, il commençait en avoir marre ! Mais il s’était promis d’aller jusqu’au bout du diplôme. Il voulait dormir et se reposer. On était un dimanche matin.
    
    La chambre d’étudiant de Batangui qu’il trouvait petite mais agréable possédait juste assez d’espace pour un lit, un frigo, une télé, un fer à repasser, un petit bureau sur lequel reposait un ordinateur portable, un sac d’habits. Il passa le dimanche à dessouler dedans, à relire ses cours, à regarder des séries américaines piratées sur Internet.
    
    Lundi matin, durant la petite pause matinale universitaire, entre 10H et 11H, Batangui causa avec Stéphane, l'un de ses amis ; ils se connaissaient depuis la première année de Droit.
    
    Batangui.-J’ai croisé une fille en boîte samedi soir.
    
    Stéphane.-Ha bon !
    
    Batangui.-Croisé c’est un grand mot. Je dirais plutôt que j’ai dansé que...
    
    Stéphane.-Tu l'as baisée ?
    
    Batangui.-Non. C’était en boîte de nuit. J’aurais bien voulu mais elle s’est enfuie.
    
    Stéphane.-Elle était comment ?
    
    Batangui.-Elle était grande, ...
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