1. En ce matin de juin...


    Datte: 02/02/2019, Catégories: fh, jeunes, école, 69, pénétratio, init, Auteur: Bertrand D, Source: Revebebe

    ... parole.
    
    Le 15 octobre, Francine a 18 ans. Sa mère, désespérée de voir leur fille unique leur en vouloir à ce point-là, a décidé de réunir la famille pour tenter une réconciliation. Ils savent qu’elle veut s’acheter un ordinateur portable pour la fac, tous ont décidé de lui offrir de l’argent, elle pourra faire son choix. Ils ont fait preuve de générosité.
    
    Pendant le repas, elle n’a pas desserré les dents, sauf pour dire merci aux cadeaux de la parenté. Puis elle est montée dans sa chambre.
    
    Le lendemain vers midi, ne la voyant pas descendre, sa mère est allée frapper à la porte de sa chambre. Sans réponse, elle a ouvert. Le lit n’était pas défait, les armoires étaient vides. Sur le bureau une feuille de papier.
    
    Le père en rentrant a trouvé sa femme en larmes. Elle lui a tendu le papier.
    
    L’après-midi, il est allé trouver le père de Vincent dans son bureau.
    
    — Dites à votre fils de laisser ma fille, qu’elle rentre.
    — Votre fille est partie ?
    — Ne vous moquez pas de moi, elle est avec votre fils.
    — Monsieur, comme promis, il ne l’a jamais revue. Il ignore son départ. Depuis notre algarade, il est parti chez sa sœur à Toulouse et a déjà attaqué sa classe de prépa. Maintenant sortez, j’ai du travail.
    
    - o-O-o-
    
    Il est dix heures et le soleil est déjà haut dans le ciel. L’ombre d’une branche vient taquiner le visage de Vincent, lumière, ombre. Dans sa tête quelqu’un frappe, peut-être une bière qui veut sortir.
    
    Il ouvre les yeux, décor inhabituel. ...
    ... Soudain il réalise qu’il est dans le lit de Béatrice. Hier au soir a eu lieu le bal de la promotion d’ingénieurs. Ils y sont allés en couple, ils ont obtenu tous deux leur diplôme avec un très bon classement. Et ils ont abondamment arrosé ça. Le retour a été un peu difficile, la voiture hésitant sur l’itinéraire à suivre. Aussi ont-ils jugé préférable de ne pas aller plus loin. Vincent a encore sa chemise de la veille, Béatrice ses sous-vêtements.
    
    Un besoin pressant l’oblige à quitter la couche. Un passage à la salle de bains pour avaler un verre d’eau avec une aspirine. Il en profite pour en préparer autant pour sa voisine de lit.
    
    La terre lui semblant encore un peu agitée, la meilleure solution est de regagner la couche. L’affaissement du matelas sous son poids éveille la dormeuse. Les yeux papillotants, elle cherche un point de repère.
    
    — Bonjour, ma chérie. Comment vas-tu ?
    — Oh, quel mal de crâne ! Vite, un calmant.
    — Tiens, j’ai pensé à toi.
    — Oh merci !
    
    Le verre d’eau bu, elle s’affaisse à côté de lui, se tourne pour le regarder.
    
    — Tu as une sale tête, dit-elle.
    — Tu ne t’es pas vue !
    
    Et ils éclatent de rire.
    
    Ils sont entrés ensemble en prépa, ont réussi le même concours de l’école d’ingénieurs. En trois ans, ils ont eu le temps de s’apprécier en travaillant ensemble, et accessoirement de faire l’amour.
    
    Car Béatrice est une belle fille. Oh, pas un mannequin, bien qu’elle en ait la taille, mais un physique de vraie femme avec des arrondis là où il ...
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