En ce matin de juin...
Datte: 02/02/2019,
Catégories:
fh,
jeunes,
école,
69,
pénétratio,
init,
Auteur: Bertrand D, Source: Revebebe
En ce matin de juin, le soleil déjà chaud illumine la salle de classe, incitant à la paresse. Mais les élèves n’y prêtent pas attention, ils écoutent le professeur de mathématiques qui leur donne les derniers conseils avant le bac.
— Il ne reste plus que quinze jours. Nous avons fini le programme. Maintenant c’est à vous de réviser. Pour faire un travail plus efficace, il serait bon que vous vous réunissiez à deux ou plus, que vous vous questionniez, ainsi vous verriez vos insuffisances. Maintenant je ne peux plus grand-chose pour vous.
Ils sont sortis, se rassemblant par affinités, formant déjà les groupes. Vincent, un garçon assez grand, sait avec qui il va bosser. Francine, déjà sortie, le regarde arriver en souriant. Enfin maintenant ils vont pouvoir se retrouver à la vue de tous, ce sera normal.
Ils se sont connus à leur entrée en seconde. Tombés tous deux dans la même classe, il a vite remarqué cette fille assez mince, avec un visage sympathique. D’un naturel timide, ne faisant pas de bruit, restant discrète. Elle avait le même type de caractère. Du fait de leur timidité, ils n’ont jamais osé se parler, se rapprocher, n’ont échangé que des propos anodins.
Vincent ne voyait qu’elle. Mais il ne trouvait pas le courage de lui dire ce qu’il éprouvait. Discrètement, il est allé voir du côté de sa maison. L’arrière est bordé par un chemin piétonnier permettant d’accéder sans danger à l’école primaire voisine. Une haie de cyprès cachait la villa des parents de son ...
... amie. Pourtant, en prêtant attention, il a remarqué qu’entre les pieds des arbres existait un trou qui pourrait permettre à un animal ou à quelqu’un d’habile de pénétrer dans le terrain.
Comme par hasard, il en a fait la remarque à Francine qui n’y a pas prêté attention.
Le dernier été, pendant les vacances, il a cogité, réfléchi : c’est leur dernière année ensemble, il devait se jeter à l’eau. Le jour de la rentrée en terminale, il a pénétré le premier dans la classe, a posé sa serviette sur la place à côté de lui, indiquant que l’endroit était réservé. Quand Francine a franchi la porte, elle a vu le regard de Vincent qui semblait la chercher. Elle s’est dirigée rapidement vers lui, qui a immédiatement libéré l’endroit. Elle s’est assise, ils ont souri. Quand Bruno, son voisin habituel, est arrivé, il leur a dit :
— Oh, qu’est-ce que tu fais là, Francine, c’est ma place.
— Tu en trouveras bien une autre, lui rétorque Vincent.
En souriant, Bruno s’est éloigné.
Le lendemain, Francine est venue en jupe, tenue assez inhabituelle dans leur classe. Vincent a été heureux de voir ses jambes. En s’asseyant, par inadvertance, elle a remonté l’étoffe bien au-dessus des genoux, chose qu’il a remarquée, lui adressant un sourire de remerciement.
Quelques instants après, son crayon est malencontreusement tombé. Se baissant pour le ramasser, il a appuyé ses lèvres sur la peau douce découverte, s’y est attardé un instant. Quand il a voulu se relever, un coude l’a maintenu ...