1. L'abri


    Datte: 01/02/2019, Catégories: fh, inconnu, forêt, pénétratio, Auteur: Resonance, Source: Revebebe

    ... son oreille, sa main se crispant sur la taille de Laure annonçant l’arrivée de son orgasme.
    
    Elle perçut la jouissance qui le secoua, le flot de vie qui l’emplissait à longs jets chauds venant comme une récompense.
    
    Ils restèrent unis. Laure n’avait nulle envie qu’il s’éloigne et le maintenait d’une main, posée en arrière sur le haut de sa hanche. Elle s’endormit, serrée lui, cette fois détendue et sans aucune gêne, confortée par sa présence.
    
    Une alarme au fond de son cerveau la réveilla. Elle devina une faible lueur passant par un interstice. L’aurore venait… Immédiatement après, elle réalisa aussi que l’homme, endormi, avait retrouvé toute sa vigueur, son sexe toujours fermement planté en elle.
    
    C’était embarrassant, elle devait le réveiller… avant que la lumière du jour ne révèle la situation qui l’empêchait de bouger.
    
    Ils se sépareraient, et elle ne le verrait plus… elle ne s’y résignait pas.
    
    Elle se dit qu’elle avait encore quelques minutes.
    
    Lentement, elle commença à bouger ses hanches, variant le contact, la pression du membre sur l’avant de sa paroi, le frottement contre la peau nue de ses fesses.
    
    C’était délicieux…
    
    L’homme se réveillait, commençant insensiblement à participer, à répondre, sans que Laure n’abandonne le contrôle de leur mouvement, décidant de leur rythme.
    
    Laure jouit une première fois, puis une deuxième, à chaque fois se crispant un instant, avant de reprendre. Elle aurait aimé durer ainsi des heures, mais la lueur du jour, ...
    ... de plus en plus nette, la pressait. Elle accéléra le mouvement, oublieuse des autres.
    
    La main de l’homme meurtrissait sa chair, elle sut que la fin approchait.
    
    La jouissance vint, violente. Comme elle l’avait voulu, il se vida enfin de sa force en elle, l’emplissant, puis redevenant flasque alors qu’il reprenait son souffle.
    
    Ils se rajustèrent. Laure avait la tâche la plus difficile et l’espace le plus étroit. Elle tenta de limiter l’ampleur de ses mouvements et les bruits d’étoffe, sans vraiment y parvenir, la remontée de son pantalon n’étant pas plus aisée que son retrait. Heureusement les deux autres jouèrent le jeu, restant silencieux, qu’ils aient été réveillés ou non.
    
    A peine avaient-ils terminé qu’ils entendirent des appels. L’autre couple se réveilla – ou fit semblant. En écartant les sacs de l’entrée, la lueur du jour les aveugla presque. Ils ressortirent un par un, provoquant les exclamations du groupe venu à leur rencontre, parmi lesquels Laure reconnut immédiatement son mari. Dans la clarté revenue, ils pouvaient maintenant apercevoir le village et ses quelques lumières encore allumées, ils n’étaient vraiment pas loin.
    
    Malgré le froid, Laure sentit soudain la chaleur lui monter aux joues. Elle se jeta dans les bras de son mari, évitant ainsi de croiser son regard. Par dessus son épaule, ses yeux trouvèrent ceux, mi-ironiques, mi-complices, de l’autre femme, qui semblait détendue et en pleine forme. Rougissant, elle garda ensuite les yeux baissés, ...
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